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LA NAISSANCE DU DROIT DE LA DEFENSE en 1789

LE PALAIS LITTÉRAIRE et MUSICAL
Mercredi 12 mars 2008

LA NAISSANCE DU DROIT DE LA DEFENSE

L’ABROGATION PAR LA CONSTITUANTE

DE L’ORDONNANCE CRIMINELLE DE COLBERT

 

Pour placer sur votre bureau,imprimer ou diffuser avec les liens cliquer.

 

 

 LE DECRET DU 9 OCTOBRE 1789  ET


 LA NAISSANCE DU DROIT DE LA DEFENSE

le décret en version originale

le décret du 9 octobre 1789 en pdf

« Jamais il ne fut plus nécessaire d’armer les accusés de tout ce qui peut rendre l’innocence évidente, dissiper les préjugés, éteindre les suspicions ; et lorsque tout un peuple agité est prêt à se joindre aux accusateurs, le citoyen dans les fers, seul avec sa conscience, pourquoi ne pourra-t-il invoquer les lumières d’un conseil, la voix d’un défenseur ! »

 

 Nous sommes le 12 mars 1789 .

Le 8 août 1788, le marasme financier et la dégradation de la situation s’étendent dans tout le pays et amènent. Louis XVI  à convoquer alors  les états généraux du royaume pour le 1er mai 1789.

 L'élection des représentants a lieu en janvier 1789

Les représentants du tiers état sont désignés de façon indirecte. Seuls les hommes de plus de 25 ans et payant l'impôt ont le droit de voter. Le 24 janvier, le roi adresse la lettre de convocation des « Etats généraux .

Ce douze mars, quatre avocats, nouvellement élus, dînent,  au VERT GALANT, au pied du parlement de Paris :

  • Blaise Ader  avocat en parlement à Mirande,
  • Aimé Charrière avocat en parlement de Limoges
  • Jehan Burguburu du baillage d’Ustaritz avocat en parlement, demeurant à Bordeaux.
  • Ignace  Michaud   avocat en parlement, à Lons-le-Saunier

Nous sommes réunis pour faire le point sur la présentation des cahiers de doléance dont un premier projet nous est présenté par Me de BEAUMETZ du Barreau d’ARRAS et nos confrères Tronchet, Thouret ,Lally Tollendal fils

LINGUET et DUPORT viennent nous   rejoindre pour un café à l’absinthe .

pour lire la suite cliquer

final 5  final5

 

decret pdf   decret pdf

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19/07/2014 | Lien permanent

BYE BYE CITRON ou Nos réponses à RACINE

 

medium_chient.jpgI l'avocat : un roturier de combat  

Palais littéraire du 13 septembre 2006

 

Les tribunes sur NOTRE HISTOIRE

 

 

L'INFLUENCE DE L'AVOCAT DE RACINE  A NOS JOURS  cliquer

 

 

MONSIEUR LE BATONNIER ADER

 

 Vous m’avez appris qu’un crime odieux avait été commis avant hier  dans les locaux de la 1ère chambre de la Cour.

 Un chenapan a volé le chapon de notre premier président. Les gardes viennent de le retrouver benoîtement endormi.

Son nom est CITRON, ce brave chien  que nous connaissons tous.  

 

 BYE BYE CITRON  (pour lire cliquer) publié dans les avocats a Paris octobre 2006

 

 Il convient donc de faire un procès civil exemplaire, mieux historique et  des avocats sont recherchés

 

« Voilà votre portier et votre secrétaire, « Vous en ferez, je crois, d‘excellents avocats. « Ils sont fort ignorants »

et Petit Jean, le portier
nommé avocat de la farce de s’étonner  :

 

 « Mais je ne sais pas lire ».

 

 Léandre lui répondit : « Hé, l’on te soufflera ».

 

 

Voilà, mes Chers Confrères, comment RACINE dans « Les PLAIDEURS »se moque des Avocats dans le cadre du procès de CITRON, ce jeune chien qui avait chapardé le chapon du Premier Président de la Cour d’Appel.

 

Voilà , comment depuis des générations, les écoliers de France se font une idée des Avocats, comment notre image dans l'opinion publique est toujours dégradée.

 

Cette intervention devant vous Monsieur le Bâtonnier, a pour objectif d'apporter un début de réponses à Racine

 

 

 

LES PLAIDEURS

Nous sommes en 1669.

 

 

1 l'avocat : un roturier de combat  

Palais littéraire du 13 septembre 2006

 

 

L'INFLUENCE DE L'AVOCAT DE RACINE  A NOS JOURS  cliquer

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L’arrêt CARPA (CE 4 juillet 2014 )

Dans un arrêt du 4 juillet 2014 le conseil d état, réuni en plénière fiscale, a confirme le régime fiscal des CARPA établi en juin  1982 

un historique des CARPA

par le Bâtonnier ADER 

Conseil d'État  N° 361316    3ème / 8ème / 9ème / 10ème SSR 4 juillet 2014
Mme Maryline Saleix, rapporteur
M. Benoît Bohnert, rapporteur public

 

Il résulte des dispositions du 9° de l'article 53 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 et des articles 241 et 235-1 du décret n° 91-1197 du 27 novembre 1991, d'une part, que la création des caisses de règlements pécuniaires des avocats (CARPA) a été rendue obligatoire avec pour objet de recevoir, de conserver et de manier les fonds, effets ou valeurs reçus par les avocats pour le compte de leurs clients avant qu'ils ne soient reversés à leurs bénéficiaires et, d'autre part, que le financement des missions d'intérêt collectif de la profession et des missions d'intérêt général prévues par l'article 235-1 du décret du 27 novembre 1991 entre dans l'objet assigné aux CARPA.

 

En conséquence, les produits financiers qu'elles perçoivent dans le cadre de leur mission de conservation de ces fonds ne procèdent pas d'une activité de gestion patrimoniale mais sont inhérents à la réalisation même de leur objet social, tel qu'il est défini par les textes qui les régissent. Ils doivent, par suite, être exemptés des bases d'imposition à l'impôt sur les sociétés (IS) au taux réduit

  

La Carpa, outil d'auto-régulation de la profession d'avocat et de lutte contre le blanchiment d'argent Tout avocat peut être confronté, dans le cadre de son exercice professionnel, à la question du blanchiment d’argent.
Les Carpa ont un rôle avéré dans la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent.

 

Le rapport GAFI sur la vulnérabilité des avocats au blanchiment

 

 Les chiffes de l’ aide  juridictionnelle en 2013 

240.139.681 euros H.T. de règlements opposables à l’État

 Pour 25.663 avocats

 

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13/07/2014 | Lien permanent

PALAIS LITTERAIRE DU 23 FEVRIER 2011

LE PALAIS LITTÉRAIRE et MUSICAL

Association fondée en 1919 sous le patronage d’honneur de Raymond Poincaré, Président de la République

 

vous prie d’honorer de votre présence la soirée du

 

Mercredi 23 février 2011 à 20 heures 45

 

présidée par Monsieur Jean Castelain, Bâtonnier de l’Ordre

Salle Haute de la Bibliothèque de l’Ordre – Palais de Justice – 4, Bd du Palais (Escalier A) - 75001 Paris

 

Les avocats

De la soumission à la liberté, de l’Empire à la Vème République

Suite au décret impérial du 14 décembre 1810 qui a rétabli l’Ordre des avocats

 

 

Par Monsieur Patrick Michaud

Membre du Conseil de l’Ordre, Ancien Membre du Conseil National des Barreaux

 

Le Secrétaire Général                                                                                                                                                           Le Président

Bruno RICHARD                                                                                                                                                              Bâtonnier Henri ADER

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11/02/2011 | Lien permanent

OLYMPE DE GOUGES par Heidi RANCON CAVENEL

medium_OLYMPE.jpgDevant l’auditoire du PALAIS LITTERAIRE ET MUSICAL,présidé par Mr le Bàtonnier ADER, notre  consoeur HEIDI RANCON CAVENEL  a  fait l’éloge de Mme OLYMPE DE GOUGES, une des premières femmes a avoir promouvoir l’égalité après la compagne de VOLTAIRE, Mme E du CHATELET

Pour lire l'exposé de Me HEIDI RANCON CAVENEL ,avocat au Barreau de Paris

Née à Montauban en 1748, guillotinée à Paris le 3 novembre 1793, Marie Gouze est issue d’une famille modeste, son père est boucher et sa mère servante.

Ce n’est qu’à partir de la Révolution qu’elle va montrer à quel point elle est en avance sur son temps.

 Elle est en effet, avec Théroigne de Méricourt et Claire Lacombe l’une des premières féministes à prendre partie compte tenu des conditions de vie de la femme avant la révolution (cliquer)

 

 Elle se lance dans la lutte pour l’égalité des droits. Jusqu’à la fuite de Louis XVI à Varennes, elle se veut royaliste, puis elle change d’avis, pour enfin revenir à ses premières idées et proposer d’aider Malesherbes dans sa défense de Louis XVI. Olympe de Gouges n’a pas froid aux yeux, ainsi lorsqu’un chroniqueur a la malheureuse idée de ne pas parler d’un de ses ouvrages, tout simplement, elle le provoque en duel ! Mais c’est à partir de 1791 qu’Olympe de Gouges va montrer toute sa grandeur. L’Assemblée constituante produisant une Constitution qui exclut les femmes des droits de cité, Olympe publie un texte qui fait date dans les annales du féminisme originel :

« Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne »  CLIQUER

Le préambule adressé à Marie-Antoinette, ainsi que l’article X étaient prémonitoires, 

 Elle rédige également des pamphlets contre Marat et Robespierre. Lors du procès de Louis XVI, elle tente de défendre le roi, qu’elle ne juge pas coupable en tant qu’homme mais uniquement comme souverain. Solidaire des girondins après les journées de mai-juin 1793, elle est accusée d’être l’auteur d’une affiche girondine. Olympe de Gouges est arrêtée le 20 juillet 1793, condamnée à mort et guillotinée le 3 novembre 1793.

                                           pour lire son proçés sous la révolution.cliquer       medium_OLYMPE_ECHAFAUD.2.jpg

 Pensez à moi et souvenez-vous de l’action que j’ai menée en faveur des femmes ! Je suis certaine que nous triompherons un jour !   Olympe de Gouges

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27/04/2007 | Lien permanent

Secret de l avocat /La position du CNB dans l'affaire MOR

 CEDH2.jpgrediffusion pour actualité

 

Secret de l'avocat  et droit de la défense CEDH 15.12.11

 

 

Notre catéchisme nous a appris que le secret professionnel serait totalement absolu  

 

 

Colloque « Le secret professionnel »,
organisé par la Conférence des bâtonniers
à l'Assemblée nationale 
 HTLM

 

 Colloque.pdf

Ce dogme est il encore d’actualité après l’intervention, à mon avis justifiée, du CNB devant la CEDH en décembre 2011

 

les conclusions d'intervention du CNB devant la cedh

CEDH 15 décembre 2011 aff  Me MOR/France

 

38.  Le CNB soutient que si, dans le cadre du droit interne, le respect du secret professionnel est un droit pour le client et un devoir pour l’avocat, il peut connaître des exceptions et doit être concilié avec la garantie des droits de la défense ou le droit à l’information, de sorte que la sanction de sa violation doit toujours être justifiée et proportionnée

 

La cour de cassation avait  confirmé ce principe du secret absolu  notamment en confirmant les condamnations de notre confrère  MOR  qui avait osé parler à la presse

L’affaire concernait  la condamnation de notre confrère MOR  pour violation du secret professionnel à la suite d’un entretien avec la presse au sujet d’un rapport d’expert remis à un juge d’instruction et relatif aux décès consécutifs à la vaccination contre l’hépatite B.

 

le secret violé était le secret de l'avocat, celui de l 'Article 226-13 du code pénal

La révélation d'une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d'une fonction ou d'une mission temporaire, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende.

 

 et non le secret de l' instruction prévu à l'article 11 du CPrP

Sauf dans le cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l'enquête et de l'instruction est secrète.

Toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines des articles 226-13 et 226-14 du code pénal. 

La cedh a rendu son arret le 15 decembre 2011

Dans son arrêt de chambre rendu le 15 décembre 2011 dans l’affaire Mor c. France (requête no 28198/09) la Cour européenne des droits de l’homme dit, à l’unanimité, que le fait d'avoir condamné Me Mor était une

violation de l’article 10 (liberté d’expression)
d
e la Convention européenne des droits de l’homme. 

CEDH 15 décembre 2011 aff  Me MOR/France 

  

Le communiqué de presse

 

 

 

le débat ADER BREDIN

 

Le secret entretient le soupçon  par Henri ADER

 

JE SUIS LA TRANSPARENCE
Discours sur la vertu par J D BREDIN
 

6)Le Petit Prince , Emile Garçon et l'Europe !

 

 

 

Dans son arrêt de chambre rendu le 15 décembre 2011 dans l’affaire Mor c. France (requête no 28198/09) la Cour européenne des droits de l’homme dit, à l’unanimité, qu’il y a eu :

Violation de l’article 10 (liberté d’expression)

de la Convention européenne des droits de l’homme.

 

La Cour est en effet convaincue que la déclaration de culpabilité de Mme Mor, qui s’exprimait en sa qualité d’avocate pour la défense de l’intérêt de ses clients, constitue une ingérence disproportionnée dans son droit à la liberté d’expression. Elle conclut à la violation de l’article 10 de la Convention.

 

En clair l obligation au  secret professionnel de l’avocat peut être levée mais attention  aux conditions de cette ouverture .mais attention chaque situation est un cas d'espèce même si le caractère absolu a été levée

 

Cet arrêt apporte un nouvel éclairage à nos obligations déontologiques

 mais la question sera de définir les conditions
 de réglage du curseur des libertés  dans ce domaine


 

Geneviève Augendre avait déjà osé exprimer une pensée contraire à la pensée unique de nos ayatollas des dogmes  de l'époque -évidemment-

G.Augendre Le secret et son partage

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16/09/2012 | Lien permanent

LA DICTATURE DE LA TRANSPARENCE

pingeot.jpgLA DICTATURE DE LA TRANSPARENCE

Mazarine PINGEOT  cliquez

Comment la notion de transparence est-elle devenue l'idéologie dominante de notre société contemporaine ?
La transparence est-elle devenue l'idéologie dominante de la société contemporaine ?De la presse à scandale à la téléréalité, de la vie de nos dirigeants politiques au traitement de l'information, des nouvelles technologies aux réseaux sociaux, l'exigence de transparence s'est imposée dans tous les domaines, gommant subrepticement la frontière entre espace privé et espace public. Entre injonction morale et fantasme de contrôle absolu, le règne de l'image et du tout-visible ne risque-t-il pas de nous conduire à la lisière du totalitarisme ?
ET PUIS ces nouveaux textes sur les déclarations de soupçon , sur les lanceurs d'alerte de tout poil ,sur la suppression de fait des secrets professionnels des médecins et des avocats etc etc ...

Mazarine PINGEOT  est le fille du président François Mitterrand ....

 FindFace, un outil révolutionnaire d’identification faciale

Les dieux ont soif par Anatole FRANCE : de retour ????

 LE 9 MAI 

Les millions de documents des «Panama Papers» qui ont mis au jour un vaste scandale d'évasion fiscale sur le globe seront accessibles au public à partir du 9 mai.

LIRE LA SUITE DESSOUS

 

 Une base de données inclura des informations sur plus de 200'000 sociétés, trusts et fondations immatriculées dans 21 paradis fiscaux, de «Hong Kong en passant par le Nevada aux Etats-Unis», a indiqué le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) dans un communiqué.

   ICIJ to release offshore companies data 

 le site de ICIJ

On May 9 ICIJ will release the Panama Papers database, which will likely be the largest ever release of data on secret offshore companies and the people behind them.

 

Je suis la transparence, cette nouvelle vertu 
par JD Bredin
 

"Je suis la Transparence, dit-elle, la seule Vertu de ce temps et de ceux qui viendront. Je prie la Discrétion, la Réserve, la Pudeur, le Respect, 
de vouloir bien se retirer car leur temps est passé...

Je suis la Transparence, la nouvelle Trinité, je suis la Vérité, et l'Innocence, et la Beauté. Je ressemble à l'image...(cliquer ).....

 

Transparence, valeurs de l'action publique et intérêt général

Jean-Marc Sauvé, Vice-président du Conseil d'Etat 

Transparence et secret sont, l’un comme l’autre, essentiels à l’action publique. La transparence est la matrice de plusieurs constructions inhérentes à la démocratie : la délibération et le débat publics, la responsabilité des gouvernants, la formation de l’opinion et l’expression de la citoyenneté : rien de tout cela n’est simplement concevable sans transparence. Le secret, de son côté, est un droit, celui de chaque personne « au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance »[2], un droit que la puissance publique se doit de respecter et faire respecter.

 

HENRI  ADER : JUSTICE ET SECRET 

Qui songerait à rapprocher deux couleurs qui jurent ou pis encore qui se tuent ? Le rapprochement des deux substantifs secret et justice suscite 
de nos jours la même gêne. Dans l’esprit de chacun de nous ils sont antonymes comme beauté et laideur.

Il n’en fut pas toujours ainsi. Le secret qui est le refus du partage parut pendant longtemps aussi nécessaire à la justice que l’eau au poisson.

 

 

 

v

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08/05/2016 | Lien permanent

BRUXELLES PEUT ELLE INTERVENIR DANS NOTRE DEBAT?

 

METTTEZ VOUS EN RELATION AVEC VOS AVOCATS POUR PLUS D INFORMATIONS.

 PAR AILLEURS LE MONDE DU MARDI 3 AVRIL NOUS INFORME ,SOUS LA PLUME DE THOMAS FERENCZI QUE

« BRUXELLES S’EMEUT DE LA TONALITE DE LA CAMPAGNE FRANCAISE EN ECONOMIE »

QUEL SERA L’HOMME OU LA FEMME D’ETAT FRANÇAIS  ET EUROPEEN QUI OSERA S’ EMOUVOIR DE LA POLITIQUE DE BRUXELLES SUR LA SITUATION DE L’ EUROPE ?

Le commissaire européen chargé des affaires économiques et monétaires, le socialiste espagnol Joaquin Almunia, ne mâche pas ses mots sur la campagne de l'élection présidentielle française. "Parfois, j'entends des arguments qui ne tiennent pas compte de la réalité économique, qui ignorent ce qui est en train de se passer dans les économies européennes", dit-il dans une interview accordée, dimanche 1er avril, à l'Agence France-Presse. "Pour les responsables économiques et politiques, pour leur crédibilité, pour pouvoir envoyer des messages clairs aux citoyens, la condition nécessaire est de connaître la réalité, de ne pas la changer pour pouvoir bénéficier sur le moment d'un argument plus ou moins démagogique", ajoute l'ancien secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol. Ces remarques traduisent l'inquiétude de la Commission européenne devant les déclarations des candidats qui remettent en question la politique économique et monétaire européenne. Elle s'émeut en particulier des attaques contre la Banque centrale européenne et des appels au protectionnisme. Même si leurs noms ne sont pas cités, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy sont les principales cibles de ces réactions. Le président, José Manuel Barroso, n'hésite pas à intervenir pour défendre le fonctionnement des institutions européennes. "La Banque centrale doit être indépendante, a-t-il rappelé, le 21 mars, sur France 2. On ne peut pas lui donner des instructions précises parce que cela pourrait mettre en cause la crédibilité de l'euro." Le président de la Commission a précisé qu'il convient plutôt de "compléter" la politique de stabilité de la monnaie par des politiques structurelles destinées à "donner plus d'impulsion à la croissance". Plusieurs commissaires ont relayé les rappels à l'ordre lancés par M. Barroso. Le commissaire aux transports, le Français Jacques Barrot, a jugé "excessif" le procès fait à l'euro. M. Barrot a exprimé des réserves sur le discours prononcé par M. Sarkozy, le 21 février, à Strasbourg, dans lequel le président de l'UMP dénonçait notamment les "dogmes de la concurrence" et demandait que la politique monétaire se donne pour objectifs "la croissance et l'emploi", et non pas seulement la lutte contre l'inflation. Le commissaire a estimé aussi que la "préférence communautaire" invoquée par M. Sarkozy ne doit pas se confondre avec une "protection aveugle". L'ancien ministre de l'intérieur a développé une nouvelle fois ces idées, mercredi 28 mars, à Lille, provoquant une vive réaction d'un autre membre de la Commission, Neelie Kroes, commissaire à la concurrence. Dans son discours, M. Sarkozy a condamné la politique monétaire de la BCE et appelé à "une offensive diplomatique" pour obtenir des partenaires de la France "qu'ils fassent pression" sur la banque et plaidé pour une politique industrielle, française et européenne, et qualifié de "politique de la naïveté" une politique de libre-échange selon laquelle "il faut tout laisser passer". Mme Kroes s'est dite "choquée" de lire que le candidat souhaitait "davantage de champions nationaux et davantage de protectionnisme". Selon la commissaire, qui s'exprimait à Berlin dans une conférence de presse, "il est obsolète de parler de champions nationaux, il est obsolète de parler de protectionnisme". Thomas Ferenczi Article paru dans l'édition du 03.04

medium_SOLITUDE.jpgLa commission de l’union européenne a elle le droit de donner son opinion sur l'avenir de notre démocratie alors que la politique qu'elle initie à entrainer les réactions que nous connaissons tous ?

Le professeur MENY a commencé à mettre en cause le fonctionnement de cette organisation non élue dans un journal suisse,LE TEMPS. Pour lire cliquer

Ce lundi, à la Maison du Barreau de Paris, des confrères élus ont fortement remis en cause la politique européenne concernant l'obligation de délation et le bâtonnier désigné ,Maitre CHARRIERE BOURNAZEL,a rappelé que les problèmes de secret professionnel , relatif ou absolu, n'ont aucune relation avec l'obligation de délation généralisée que la commission a initié et qui devra prochainement entrer dans notre droit positif si nos futurs mandataires le votent.

Je viens de participer à une conférence  organisée par l’ACE , sous la présidence de  William FEUGERE avec la participation de nos Bâtonniers ADER ,REPIQUET,VATIER,CHARRIERE BOURNAZEL,KAUFOLD du Bareau de LUXEMBOURG avec Michel BEAUSSIER et Jean-Christophe BARJONsur la directive Délation qui devra être votée par nos nouveaux députés sur projet de loi signé par notre futur (e) président(e).

 

Nous , citoyens de la  République de France , devons nous rendre compte que l’obligation de délation systématique  prévue par la troisième directive  met en danger les principes de notre culture démocratique.

 

LA COMMISSION TECHNOCRATIQUE DE BRUXELLES  A T ELLE AUSSI SOIF QUE LES DIEUX  D'ANATOLE FRANCE.sous la TERREUR

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03/04/2007 | Lien permanent

LA NAISSANCE DU DROIT DE LA DEFENSE 1

Nous sommes le 12 mars 1789 .

Le 8 août 1788, le marasme financier et la dégradation de la situation s’étendent dans tout le pays et amènent. Louis XVI  à convoquer alors  les états généraux du royaume pour le 1er mai 1789.

 L'élection des représentants a lieu en janvier 1789

Les représentants du tiers état sont désignés de façon indirecte. Seuls les hommes de plus de 25 ans et payant l'impôt ont le droit de voter. Le 24 janvier, le roi adresse la lettre de convocation des « Etats généraux .

Ce douze mars, quatre avocats, nouvellement élus, dînent,  au VERT GALANT, au pied du parlement de Paris :

  • Blaise Ader  avocat en parlement à Mirande,
  • Aimé Charrière avocat en parlement de Limoges
  • Jehan Burguburu du baillage d’Ustaritz avocat en parlement, demeurant à Bordeaux.
  • Ignace  Michaud   avocat en parlement, à Lons-le-Saunier

Nous sommes réunis pour faire le point sur la présentation des cahiers de doléance dont un premier projet nous est présenté par Me de BEAUMETZ du Barreau d’ARRAS et nos confrères Tronchet, Thouret ,Lally Tollendal fils

LINGUET et DUPORT viennent nous   rejoindre pour un café à l’absinthe .

CAHIER DES DOLEANCES    xxxxxx

Nos constituants avaient déjà le 26 août 1789 profondément modifié l’esprit de la loi pénale dans le cadre du vote de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Déjà  le 17 août 1789, Nicolas Bergasse proposait  une nouvelle organisation  de  la  justice  sur  les  bases suivantes : un juge de  paix dans chaque    canton,    des    tribunaux   intermédiaires,  une  cour  de justice  d’appel par province, la suppression  des  juridictions d'exception.
Il réclamait des garanties pour la liberté individuelle, à l'imitation de l'habeas corpus britannique,  la  publicité  de  l'information   et  des  débats,  l'institution    de  jurys, l'adoucissement des  peines, l'amélioration  de la  police
Mais l'Assemblée était alors en train de discuter la Déclaration des droits de l'homme. Elle  ajourna  le  projet Bergasse  après  en  avoir  retenu  les  principes fondamentaux, qu'elle inscrivit dans les articles 7, 8 et 9 de la Déclaration des droits de l'homme. votée   le   26   août   1789,   et   qui   comportât   des   principes   juridiques fondamentaux :
Le 29 septembre 1789 le comité « chargé de proposer à l’assemblée nationale un projet de déclaration sur quelques changements provisoires  dans l’ordonnance criminelle « présenta son projet à nos constituants.
Ce comité était présidé par Me de BAUMETZ, avocat au Barreau d’ARRAS et ennemi intime de son confrère ROBESPIERRE.
Sous un titre sans saveur, le projet était tout simplement révolutionnaire comme le prouve la lecture du décret qui sera analysé
.
LE DECRET DU 9 OCTOBRE 1789  ET
 LA NAISSANCE DU DROIT DE LA DEFENSE

 

Le décret du 9 octobre 1789 opère une rupture de fond avec la procédure criminelle instaurée sous l’Ancien Régime par l’ordonnance de Colbert d’août 1670. Il introduit des droits fondamentaux nouveaux :
-le caractère public du procès,
-le caractère contradictoire du procès
 l’assistance obligatoire d’un conseil et
-la suppression
 
       -du serment de l’accusé,
       -de  l’interrogatoire sur la sellette,
       -de la question.

A SUIVRE le 12 MARS PROCHAIN

LE PALAIS LITTÉRAIRE et MUSICAL
vous prie d’honorer de votre présence la soirée du

Mercredi 12 mars 2008 à 20 heures 45

présidée par Monsieur Christian Charrière-Bournazel, Bâtonnier de l’Ordre

à l’Auditorium de la Maison du Barreau, 2, rue de Harlay – 75001 Paris au cours de laquelle

Monsieur Patrick Michaud

Ancien Membre du Conseil de l’Ordre - Ancien Membre du Conseil National des Barreaux

Evoquera

LA NAISSANCE DU DROIT DE LA DEFENSE

L’ABROGATION DE L’ORDONNANCE CRIMINELLE
DE COLBERT

PAR LA CONSTITUANTE

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07/03/2008 | Lien permanent

De la loyauté de la preuve : HSBC versus Bettencourt Cass 31.01.12

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 L’effritement du  secret professionnel  suite  ......

 

 

La loyauté de la preuve (à travers quelques arrêts de la chambre criminelle) par M. Pascal Lemoine, conseiller référendaire à la Cour de cassation

 

 

Recherche sur l'origine du secret professionnel 1ère partie

 

Recherche sur l'origine du secret professionnel 2ème partie

 

 

Une cour de cassation

deux arrêts contradictoires ??????

HSBC versus BETTENCOURT

 

 

Note de P MICHAUD ;

Le fait que ces deux arrêts de principe -en apparence contradictoires -sur deux affaires à forte signification publique aient été rendus le même jour  n'est il pas un signal fort de la cour de cassation sur sa recherche d’une  NOUVELLE approche sur   la nature du secret de l’avocat.

 

Pour la cour, et à la suite de plusieurs arrêts récents, ( Cass 1ère Civ  22 septembre 2011, 10-21219, ) le secret de l’avocat n’aurait plus  ce caractère absolument absolu que nous nous faisons plaisir à réciter.

Le secret ne serait il pas un des Droits de l’Homme c'est-à-dire un Droit certes mais avec des obligations et des contraintes proportionnées et ce dans l’intérêt collectif ?

Ce secret, en cours d’élaboration, ne serait il pas entrain de se rapprocher de la définition proposée par J Forni en 2000 devant la conférence des Bâtonniers ou le Batonnier Ader devant l'Institut en 2006....

Colloque « Le secret professionnel »,
organisé par la Conférence des bâtonniers
à l'Assemblée nationale 
 HTLM 

 

Aff BETTENCOURT   

L’enregistrement d’une conversation téléphonique entre un avocat et son client prise  à leur insu par un particulier est une preuve recevable pour notre cour régulatrice  

Cas chambre criminelle 31 janvier 2012 (11-85464) - Aff Bettencourt

 

pour rejeter le moyen de nullité pris du versement au dossier des enregistrements de conversations privées réalisés par le maître d’hôtel de Mme Y... à l’insu de celle-ci et de ses interlocuteurs, dont ses avocats, et des pièces subséquentes, l’arrêt relève notamment que ne peut être annulé un document, versé en procédure, qui est produit par un particulier, constitue une pièce à conviction et ne procède, dans sa confection, d’aucune intervention, directe ou indirecte, d’une autorité publique ;

 

les juges ajoutent qu’il en va également ainsi de la transcription de conversations échangées entre un avocat et un client, l’argumentation prise, d’une part, des dispositions de l’article 100-5 du code de procédure pénale, applicables aux seules interceptions de correspondances ordonnées par une autorité publique et, d’autre part, de l’article 66-5 de la loi du 31 décembre 1971, relatif aux documents couverts par le secret professionnel de l’avocat, étant inopérante ;

 

en se déterminant ainsi, la chambre de l’instruction a justifié sa décision, dès lors que les enregistrements contestés ne sont pas en eux-mêmes des actes ou des pièces de l’information, au sens de l’article 170 du code de procédure pénale, et comme tels, susceptibles d’être annulés, mais des moyens de preuve qui peuvent être discutés contradictoirement, et que la transcription de ces enregistrements, qui a pour seul objet d’en matérialiser le contenu, ne peut davantage donner lieu à annulation ;

 

La chambre criminelle de  cour de cassation étend ainsi sa jurisprudence  traditionnelle aux enregistrements entre son avocat et un client

 

ATTENTION La liberté de la preuve est un droit révolutionnaire permettant la réalisation de l’intime conviction des juges.

 

(Article 427 du code de procédure pénale)

« Hors les cas où la loi en dispose autrement, les infractions peuvent être établies par tout mode de preuve et le juge décide d'après son intime conviction. Le juge ne peut fonder sa décision que sur des preuves qui lui sont apportées au cours des débats et contradictoirement discutées devant lui. »

 

Il s'agit d'un principe établi sous la révolution  par l'article 19 du  décret du 9 octobre 1789 (inédit VO ), qui a abrogé le système de la preuve légale établie par l’ordonnance criminelle de COLBERT et qui a obligé le juge pénal à se prononcer d'après  son intime conviction.

la naissance du droit de la défense ce 9 octobre 1789

Aujour hui , la liberté de la preuve est limitée notamment par le respect des droits de la défense  et -suivant la nature du droit applicable -par  le principe de loyauté qui diffère suivant la qualité du prouvant –administration ou particulier

 

Mais n oublions pas l’affaire des documents volés sur instigation des douanes (1981)

 

 Cass. crim. 28 octobre 1991, n° 90-83692 PF, Tournier.

C'est à bon droit qu'une chambre d'accusation, saisie par application de l'article 171 du Code de procédure pénale, prononce l'annulation d'une procédure suivie contre un résident français pour infractions cambiaires, dès lors qu'il s'avère que celle-ci est assise sur des extraits de compte de particulier provenant d'un vol commis à l'instigation d'agents chargés des constatations et poursuites 

AFF HSBC  

En tout cas tout cela n’est pas équilibré et mériterait

un détour par Strasbourg  ET ce d'autant plus que le même jour

la chambre commerciale de la cour de cassation confirme l'ordonnance de la CA Paris annulant l'utilisation de fichier volé dans l'affaire HSBC

Cas  ch commerciale  31 janvier 2012 req N° 11.13097 Aff HSBC

 

"Mais attendu que c’est à bon droit qu’après avoir constaté que des documents produits par l’administration au soutien de sa requête avaient une origine illicite, en ce qu’ils provenaient d’un vol, le premier président a annulé les autorisations obtenues sur la foi de ces documents, en retenant qu’il importait peu que l’administration en ait eu connaissance par la transmission d’un procureur de la République ou antérieurement ; que le moyen n’est pas fondé."

 

 

la question de la loyauté de la preuve est clairement d'actualité 

 

ATTENTION dans BETTENCOURT  la cour ne fait que confirmer une jurisprudence traditionnelle applicable hors  la présence d’un avocat

Cour de Cassation, Chambre criminelle,11 juin 2002, 01-85.559

 

Aucune disposition légale ne permet aux juges répressifs d'écarter les moyens de preuve produits par les parties au seul motif qu'ils auraient été obtenus de façon illicite ou déloyale. Il leur appartient seulement, en application de l'article 427 du Code de procédure pénale, d'en apprécier la valeur probante après les avoir soumis à la discussion contradictoire. Méconnaît ce principe la cour d'appel qui, dans une procédure suivie du chef de discrimination, refuse d'examiner les éléments de preuve obtenus par les parties civiles au moyen du procédé dit " testing ", consistant à solliciter la fourniture d'un bien ou d'un service à seule fin de constater d'éventuels comportements discriminatoires, au motif que ce procédé aurait été mis en oeuvre de façon déloyale. (1).

Sur le secret professionnel

Cour de cassa

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06/02/2012 | Lien permanent

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