10/02/2012
Le droit de garder le silence : sa pratique (cass 17.01.12)
MISE A JOUR
Une personne soumise à un interrogatoire
doit elle connaitre
son droit de se taire ?
OBLIGATION D'INFORMER DU DROIT DE GARDER LE SILENCE
Cour de cassation,Chambre criminelle, 17 janvier 2012, 11-86797,
Vu l'article 6 § 3 de la Convention européenne des droits de l'homme
il se déduit de ce texte, que toute personne placée en garde à vue doit, dès le début de cette mesure, être informée de son droit de se taire
pour rejeter le grief selon lequel le mis en examen n'avait pas bénéficié du droit de garder le silence, l'arrêt retient que l'officier de police judiciaire assisté de l'interprète a demandé à M. X... s'il consentait à répondre à ses questions et que celui-ci a dit "oui" et a accepté librement d'y répondre ;
en statuant ainsi, alors que le demandeur n'avait pas été informé dès le début de la garde à vue de son droit de se taire, la cour d'appel a méconnu le principe ci-dessus énoncé ;
XXXXX
EN CAS D'AVEU ?
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23/06/2011
La question prioritaire de constitutionnalité :mise a jour
rediffusion
Cliquer
Mise à jour juin 2011
Le conseil constitutionnel a décidé d’autoriser des tierces parties à intervenir volontairement en observation
dans le cadre d’une QPC
Le texte de la décision du 21 juin 2011
la circulaire de la chancellerie d'avril 2010
« Lorsqu'une personne justifiant d'un intérêt spécial adresse des observations en intervention relatives à une question prioritaire de constitutionnalité dans un délai de trois semaines suivant la date de sa transmission au Conseil constitutionnel, mentionnée sur son site internet, celui-ci décide que l'ensemble des pièces de la procédure lui est adressé et que ces observations sont transmises aux parties et autorités mentionnées à l'article 1er. Il leur est imparti un délai pour y répondre. En cas d'urgence, le président du Conseil constitutionnel ordonne cette transmission
Cette avancée des droits est déjà applicable devant la cour européenne des droits de l homme
Un progres pour la défense des libertés par le président du CNB
08:19 Publié dans Conseil constitutionnel: QPC, Droit de l'Homme, Droit financier, Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : justice, qpc, la question prioritaire de constitutionnalité :un nouveau droit | Facebook | | | | Imprimer | |
16/06/2011
Pauvreté et richesse en France
Les revenus et le patrimoine des ménages
Tandis que le débat resurgit sur le « partage de la valeur » au sein de l'entreprise, attisé par la perspective de l'élection présidentielle, les données publiées par l'Insee sur « Les revenus et le patrimoine des ménages » viendront conforter ceux qui nourrissent le sentiment d'un déclassement, mais pas forcément ceux qui perçoivent une perte de leur pouvoir d'achat.
Les revenus et le patrimoine des ménages
- Insee Références - Édition 2011
L'édition 2011 propose une synthèse des évolutions des inégalités et de la pauvreté de 1996 à 2008, ainsi qu'une analyse des comportements de détention patrimoniale.
Quatre dossiers la complètent : l'effort monétaire des ménages pour se loger, les effets du salaire horaire, de la durée d'emploi et du temps partiel sur les écarts de niveau de vie, le niveau de vie des descendants d'immigrés et l'effet d'une naissance sur le niveau de vie. Enfin, 27 fiches thématiques fournissent des chiffres essentiels, commentés et illustrés, sur les revenus, le niveau de vie, la pauvreté, le patrimoine et l'endettement.
Sur le papier......
02:32 Publié dans Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | | | Imprimer | |
28/05/2011
« Les leçons de la crise n'ont pas été tirées » par VGE
« Les leçons de la crise n'ont pas été tirées »
Par Valéry Giscard D’Estaing
Dans un interview aux Echos, V.Giscard D'Estaing apporte son analyse sur la situation économique.
En dehors de toute considération politicienne, je diffuse sa position notamment au niveau de la fiscalité
Par ailleurs, il soulève un principe que nous connaissons tous
La sécurité juridique en droit constitutionnel français
Par François Luchaire, Ancien membre du Conseil constitutionnel
Anne-Laure VALEMBOIS - Cahiers du Conseil constitutionnel n° 17
interview en htlm interview en pdf pdf A3
Quels sont à vos yeux les enjeux de la prochaine campagne présidentielle ?
Retrouver une croissance forte et continue, pour offrir des emplois aux jeunes ! La France doit retrouver une meilleure compétitivité. Faute de quoi, nous continuerons de nous laisser distancer par nos concurrents.
Notre système éducatif est désormais tourné vers la gestion et pas suffisamment vers la production. Des réformes importantes ont été menées en faveur de l'enseignement supérieur. Mais il faut nous fixer pour priorité de former de bons ingénieurs à tous les niveaux du secteur productif.
Nous aurons davantage besoin d'inventeurs et de techniciens que de gestionnaires. Nous devons aussi favoriser l'émergence de PME disposant d'une taille minimale pour pouvoir innover, investir et exporter.
Il faut enfin sortir de la divagation fiscale dans laquelle nous sommes plongés.
La France est le seul grand pays industriel au monde où les dirigeants d'entreprise ne connaissent pas le régime fiscal auquel ils seront soumis l'année suivante !
La dernière trouvaille est de vouloir augmenter les droits de succession en ligne directe, alors qu'ils sont faibles ou inexistants dans la plupart des pays voisins.
On s'éloigne de la règle d'or de la fiscalité qui consiste à avoir « une assiette large et des taux modérés ».
C'est cette règle qui assure la paix fiscale et procure des rentrées régulières.
01:04 Publié dans GOUVERNANCE, JUSTICE et LIBERTES, Le curseur des libertés, Les dossiers législatifs concernant les avocats | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | | | Imprimer | |
19/04/2011
Vérité et Garde à vue
L AVOCAT EST IL DEVENU LE GARANT DE LA VERITE ?
Loi n° 2011-392 du 14 avril 2011 relative à la garde à vue
publiée au Journal Officiel du 15 avril 2011
circulaire de la chancellerie sur la garde à vue
Le rôle de l'avocat lors de la garde à vue :
Jurisprudence européenne et droit comparé
article 1er de la loi du 14 avril 2011
Le III de l’article préliminaire du code de procédure pénale est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« En matière criminelle et correctionnelle, aucune condamnation ne peut être prononcée contre une personne sur le seul fondement de déclarations qu’elle a faites sans avoir pu s’entretenir avec un avocat et être assistée par lui. »
L'aveu sans avocat n'est pas une preuve
l'avocat a t il le droit de mentir par PO SUR
L'obligation de sincerite chez l'avocat
par MAURICE GARCON
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12:15 Publié dans Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : la garde à vue, l'avocat et la morale | Facebook | | | | Imprimer | |
01/04/2011
CEDH : l'appel doit être libre.
Subordonner l'appel d'un jugement à l'exécution de la condamnation prononcée en première instance est une mesure disproportionnée qui entrave l'accès du requérant à au juge d'appel.
La CEDH condamne la France pour violation de l'article 6 de la Convention en ce quel'article 526 du code de procédure civile permet au premier président de la cour d'appel ou au conseiller de la mise en état de radier du rôle de la cour à la demande de l'intimé, l'appel d'une décision assortie de l'exécution provisoire, que l'appelant n'a pas exécutée.
La Cour européenne, à la faveur d'un recours, a jugé que cette mesure d'administration judiciaire portait atteinte à l'accès effectif au juge d'appel.
Le requérant se voit allouer 15 000 € en réparation du préjudice subi.
AFFAIRE CHATELLIER c. France (Requête no 34658/07)
13:04 Publié dans CEDH, Europe et Justice, Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | | | Imprimer | |
11/02/2011
GAV Les premières experiences suisses
A qui profitent les nouveaux codes suisses ?
Garde à vue: Qui donne l'exemple à la France ?
Un parquet indépendant en Suisse
LA GARDE A VUE NOUVELLE EN SUISSE
18:13 Publié dans a-Secret professionnel et Blanchiment, Europe et Justice, Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : garde à vue en suisse | Facebook | | | | Imprimer | |
15/12/2010
Becarria ,que penses tu de l'arrêt sur l'independance du parquet et de la garde à vue ?
Arrêt n° 7177 du 15 décembre 2010 (10-83.674) - Cour de cassation
–garde à vue Chambre criminelle
le décret en version originale
le décret du 9 octobre 1789 en pdf
« Jamais il ne fut plus nécessaire d’armer les accusés de tout ce qui peut rendre l’innocence évidente, dissiper les préjugés, éteindre les suspicions ; et lorsque tout un peuple agité est prêt à se joindre aux accusateurs, le citoyen dans les fers, seul avec sa conscience, pourquoi ne pourra-t-il invoquer les lumières d’un conseil, la voix d’un défenseur ! »
Le décret du 9 octobre 1789 disposait en effet dans son article 10 :
« Tout citoyen décrété de prise de corps pour quelque crime que ce soit aura le droit de se choisir un ou plusieurs conseils avec lesquels il pourra conférer librement en tout état de cause et l’entrée des prisons sera toujours permise aux dits conseils. Dans tous les cas ou l’accusé ne pourra pas en avoir par lui-même,le juge lui en nommera un d’office, à peine de nullité »
15:36 Publié dans Le curseur des libertés, Le PETIT PRINCE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : garge a vue, arret cassation 15 decembre | Facebook | | | | Imprimer | |
03/12/2010
Une nouvelle police : la police fiscale
La procédure judiciaire d’enquête fiscale
La nouvelle « brigade nationale de répression de la délinquance fiscale » a été inaugurée jeudi 2 décembre.
Note de P Michaud .
la création de l’officier fiscal judiciaire est une révolution dans l'histoire post 1789 de nos finances publiques.
La question est importante pour nous tous puisqu'il s'agit améliorer notre système de recherche de preuves d’infractions fiscales. En 1985 le ministre des finances avait opté pour dépénaliser la recherche de preuve et ce en accord avec le Barreau de Paris réuni autour du Bâtonnier Philippe Lafarge, Urbino Soulier, Charlemagne et Michaud, la protection du secret professionnel ABSOLU de l’avocat ayant été maintenue.
Ces visites fiscales domiciliaires ne pouvaient être effectuées qu’avec l’autorisation et sous le contrôle d’un magistrat du siège et ce conformément aux principes fondateurs de notre "Droit Beccarien"; le législateur a confirmé ce droit protecteur des libertés sous l’article L16B du livre des procédures fiscale
Tout change : la visite domiciliaire fiscale pourra se faire sur plainte d’un haut fonctionnaire de la République avec l’accord du parquet après avis conforme d’une commission ( la commission des infractions fiscales) dans le cadre des règles dites de l'énquête préliminaire .
Les droits et libertés devront continuer à être protégées
par les avocats,ces gardiens du curseur des libertés, dans le cadre des textes en préparation
Pour imprimer
La procédure judiciaire d’enquête fiscale
20:42 Publié dans JUSTICE et LIBERTES, Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : officier fiscal judiciaire, policefiscale, garde à vue fiscale, visite domiciliaire, perquisition fiscale, enquete judiciaire fiscale | Facebook | | | | Imprimer | |
24/11/2010
De la loyaute de la preuve en fiscalite
L’obligation de loyauté en droit fiscal
Mise à jour 1.12.10 La justice allemande autorise l’emploi de données bancaires volées
Mise à jour 8 juillet 2010
Des enregistrements illégaux peuvent ils être produits en justice?
A qui donc s'applique l'obligation de loyaute ?
Des enregistrements illégaux constituent un délit de captation de conversation privée, puni par le Code pénal d’un an de prison et 45 000 euros d’amende (art. 226-1 du Code pénal).
Mais ils peuvent être produits en justice, du moins en matière pénale. conformément à l'article 427 du Code de procédure pénale.
Pour la Cour de cassation, seules les preuves obtenues par la police ou un juge d’instruction doivent l’être de manière totalement légale.
Mais un particulier, lui, peut produire des preuves obtenues illégalement (des documents volés par exemple) : le juge ne peut les écarter de ce fait, il doit examiner leur force probante
Aucune disposition légale ne permet aux juges répressifs d'écarter des moyens de preuve remis par un particulier aux services d'enquête, au seul motif qu'ils auraient été obtenus de façon illicite ou déloyale ; il leur appartient seulement, en application de l'article 427 du code de procédure pénale, d'en apprécier la valeur probante, après les avoir soumis à la discussion contradictoire des parties
Cour de cassation, criminelle, Chambre criminelle, 27 janvier 2010, 09-83.395, Publié au bulletin
Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 11 juin 2002, 01-85.560, Inédit
Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 6 avril 1994, 93-82.717, Publié au bulletin
Il s'agit d'un principe établi sous la révolution par l'article 19 du décret du 9 octobre 1789 , qui a abrogé le système de la preuve légale établie par l' ordonnance criminelle de COLBERT et qui a obligé le juge pénal à se prononcer d'après son intime conviction .
Mais cette règle s’applique t t elle en matière douanière ?
Rappel de l’affaire UBS des années 1980
Mise à jour 25 juin
Mise à jour 3 juin 2010
L’ordonnance de visite domiciliaire doit être rendue sur des
pièces obtenues licitement
A défaut, la cassation est prononcée
Cour de cassation, civile, Ch com, 7 avril 2010, 09-15.122
en premier lieu, que les dispositions de l'article L. 16 B du livre des procédures fiscales ne limitent pas le contrôle exercé par le premier président, dans le cadre du débat contradictoire qu'elles instaurent en cas d'appel, à l'examen de la seule apparence de la licéité de l'origine des pièces produites au soutien de la requête ;
saisi d'une contestation sur ce point, le premier président, en vérifiant que les éléments d'information fournis par l'administration fiscale requérante avaient été obtenus par elle de manière licite, a procédé au contrôle qui lui incombait ;
en deuxième lieu, que l'ordonnance relève exactement qu'il résulte de l'article L. 83 du livre des procédures fiscales que seuls les administrations, entreprises publiques, établissements ou organismes contrôlés par l'autorité administrative doivent, à la demande de l'administration fiscale, communiquer les données conservées et traitées par les opérateurs et prestataires de communications électroniques ;
enfin, qu'ayant constaté que ce droit a été exercé pour obtenir les pièces n° 19 et 38 auprès d'un opérateur et d'un prestataire de communications électroniques et, qu'en l'absence de ces deux pièces illicites, le juge des libertés et de la détention ne pouvait présumer que M. X... exerçait une activité non déclarée de vente d'oeuvres d'art depuis le territoire français au moyen de sites internet, le premier président en a déduit à bon droit que la décision de celui-ci devait être annulée ;
PAR CES MOTIFS : REJETTE le pourvoi ;
Condamne le directeur général des finances publiques aux dépens ;
Mise à jour 11 mars 2010 : l'affaire HSBC
20:26 Publié dans Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : de la loyaute de la preuve | Facebook | | | | Imprimer | |