26/06/2010

Vouz avez dit malaise? par P Michaud

REDIFFUSION de la tribune de janvier 2008 pour imprimer cliquer   

21ef73515a04d9f1fe76f801d37ba244.jpgVOUS AVEZ DIT MALAISE ? (cliquer pour lire) 

éditorial de la Lettre des Juristes d'Affaires du 28 janvier 2008

le numéro complet  du 28 janvier 2008

 

47000 avocats, dont la moitié est âgée de moins de 36 ans, diplômée  bac plus 6, souvent avec un double diplôme, avec une culture européenne et internationale, représentant toutes les classes sociales économiques et culturelles  de notre pays,
Notre profession est redevenue un des rares ascenseurs sociaux de notre République
Une profession libre soumise à un serment de liberté et d’humanisme, (cliquer)
Une profession indépendante de tout contrôle administratif  ,
Une profession ouverte à toutes et à tous sans concours ni achat de charges .

 Nous avons donc tout  pour reprendre le statut social, économique et politique que nous avons connu au XIXème siècle .

L’avocat, ce gardien traditionnel du curseur des libertés et du droit de la défense est devenu aussi un protecteur des victimes, un créateur de droit, mais il doit de plus apporter prochainement une véritable sécurité juridique  et fiscale à ses concitoyens notamment par la création de l'acte d'avocats, l'acte garant du principe de la liberté contractuelle

Toutefois notre organisation institutionnelle –qui date de 1810- ne semple  plus adaptée à notre époque et  il nous manque un grand dessein de développement économique et politique 


Un ordre d’avocat est bien un des piliers de notre démocratie mais est ce l’intérêt de celle ci et des avocats d’être cloisonnés en 182 ordres s’auto protégeant par une postulation petitement «  tribunale » qui ne s’applique pas à nos confrères installés dans l’Union, sympathiques Ordres cloîtrés, pardon donjonnés sur eux-mêmes et n’ayant une vision de l’extérieur que par des lucarnes damoiselles

Le mot « indépendance » de l’ordre est né en 1870 époque à laquelle le bâtonnier  a eu enfin le droit d’être élu au suffrage direct de ses confrères sans intervention des pouvoirs publics, ce qui était révolutionnaire à l époque, les libertés syndicales et associatives étant inexistantes

Ce magnifique mot d’indépendance  peut il aujourd’hui  servir d’alibi pour refuser toutes  réformes ?

La nécessaire mais trop libérale  fusion de 1991 n’a pas organisé de périmètre du droit, bien au contraire elle a ouvert un filet illusoire, une  déjudiciarisation  rampante,  une  multiplication des associations de défense et d’ OPQCM, ces nouveaux offices professionnels, et  a en fait limité notre l’activité alors même que les notaires et experts comptables, mieux organisés ont su brillamment et avec succès assurer leur développement harmonieux.et que nos clients peuvent aussi devenir des concurrents .

Pour les avocats, lecteurs de la revue de la Lettre du juriste d’affaires , une réflexion sur nos incompatibilités , dont l’origine remonte à 1842,  n’est  elle pas nécessaire afin que l’avocat de France ait les mêmes opportunités économiques que ses confrères européens

Enfin, pour quelles raisons acceptons nous avec plaisir l’entrée dans notre profession de hauts fonctionnaires, alors que l’avocat qui désire, même pour une courte période, travailler en entreprise, en syndicat en fonction publique doit demander son « omission », mot légalisé en 1942, et perdre ainsi  toute relation avec son Barreau et ses confrères alors qu’il reste soumis à notre  serment ?

Bien entendu, une période transitoire et une passerelle déontologique seront indispensables pour éviter un tel gâchis humain et économique .

N’oublions pas Me GAMBETTA qui avait  nommé 50 avocats  comme préfets?

Notre développement passe  aussi par une nécessaire mis à juste niveau avec les notaires dont nous partageons une identique responsabilité civile mais qui bénéficient de la concession du service public du sceau de l’état sans mise en concurrence et ce gratuitement de la part de l’état .

L’office est d’une grande modernité lorsque sa délégation d’un service public est contractée dans les règles respectueuses du droit public et non en cachette et sans redevances pour nos finances publiques

A nous d’y réfléchir pour nous remettre à notre place dans la Cite

Commentaires

mon cher michaud

j ai relu votre edito dans la revue rien n a change

mais quel travail à faire ??

bonnes chances

alain m

Écrit par : merci | 11/11/2009

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