08/11/2013
Le secret de l'avocat protégé :la loi suit la CEDH
THEMIS , déesse de la Justice, de la loi et de l'equité
Le rapport typologique GAFI relatif aux vulnérabilités des Avocats
Un combat historique : Harpocrate versus Astrée
L’avocat protecteur de l’intérêt général GAZ Pal 26.07.13
Blanchiment : un nouveau traité pour les avocats !!
déjà voté par le sénat sans intervention du CNB et
en cours de votation à l'AN ????
Rapport n° 564 (2012-2013) de M. André VALLINI, Projet de loi autorisant la ratification de la convention du Conseil de l'Europe relative au blanchiment, au dépistage, à la saisie et à la confiscation des produits du crime et au financement du terrorisme
En 1985, la barreau de paris sous l’égide du bâtonnier Lafarge , entouré de Me Urbino Soulier de Me Michel Normand et d’un avocat connu de ce blog s’était accordé avec Mr Baconnier ,responsable à la DGI sur l’obligation de présence et de contrôle du bâtonnier lors de visite domiciliaire fiscale dans un cabinet d’avocat .
L’abus de visite domiciliaire (séminaire 2009)
L’histoire retiendra que le barreau de Paris avait alors donné son accord sur le principe des visites domiciliaires fiscales avec autorisation judiciaire civile alors que le conseil constitutionnel venait de censurer à deux reprises la pratique administrative des visites domiciliaires fiscales fondées sur l’ordonnance de 1945.le fisc était donc nu , nous l'avons aidé à se vêtir mais en nous protégeant.....!!!!
Lors des débats sur la loi fiscale pénale votée le 5 novembre 2013 et sous Control du conseil constitutionnel , les finances s’étaient opposées au maintien de cette mesure portant confirmé par la CEDH et voulaient que les CARPA soient soumises à l'obligation de déclaration de soupçon
Grace à l’action de Jean Marie Burguburu de Jean Charles Krebs et d’une petite équipe d’avocats et de cadres du CNB, le parlement a légalisé le 5 novembre 2013 cette pratique de présence du batonnier et a refusé d'obliger les CARPA à la délation et ce avec le fort soutien de Mme Taubira et de nombreux parlementaires de toutes obédiences
Texte voté par l’assemblée nationale ce 5 novembre 2013-
saisine du conseil constitutionnel en cours
1° L’article L. 16 B du LPF est ainsi modifié :
b) 1° bis Après le V, il est inséré un V bis ainsi rédigé :
« V bis. – Dans l’hypothèse où la visite concerne le cabinet ou le domicile d’un avocat, les locaux de l’ordre des avocats ou les locaux des caisses de règlement pécuniaire des avocats, il est fait application de l’article 56-1 du code de procédure pénale. » ;
L’article 64 du code des douanes est ainsi modifié :
2° Le 2 est complété par un d ainsi rédigé :
« d) Dans l’hypothèse où la visite concerne le cabinet ou le domicile d’un avocat, les locaux de l’ordre des avocats ou les locaux des caisses de règlement pécuniaire des avocats, il est fait application de l’article 56-1 du code de procédure pénale. »
Ces textes confirment donc par notre parlement de l’application de la jurisprudence CEDH du 6 décembre 2012
En conclusion si le secret de l’avocat n’est pas absolu et ce contrairement à notre catéchisme qui est devenu obsolète
depuis un certain temps
il est devenu protégé par nos bâtonniers
L’historique tradition du secret dit partagé entre l’avocat et son bâtonnier a été légalisé
A nous de prendre la mesure de cette nouvelle protection accordée à nos concitoyens MAIS aussi à l’intérêt général au sens de l’article 8 de la convention EDH
04:13 Publié dans a déclaration de soupçon, a-Secret professionnel et Blanchiment, CEDH | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | | | Imprimer | |
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