09/09/2009
Enquete preliminaire: l'acces au dossier
La position de Me Pierre Olivier Sur cliquer
Libération du 9 septembre 2009
L'instruction des affaires pénales en Europe
Le RAPPORT LEGER Septembre 2009
Flash accès au dossier lors de l’enquête préliminaire
Le Monde du 21.07.09
Le rôle de la police judiciaire dans l'instruction des affaires pénales
Un rapport du sénat dresse un état des lieux du rôle de la police judiciaire dans l'instruction des affaires pénales dans sept pays européens. dans les pays où la direction de l'instruction est confiée à un juge d'instruction, les prérogatives de la police judiciaire s'avèrent plus limitées que là où la prise en charge de l'instruction passe par le ministère public.
"L’initiative du procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, mérite d'être saluée comme une ouverture du ministère public aux droits de la défense. La défense entre enfin dans l'enquête préliminaire.
M. Marin anticipe sur la réforme de l'instruction.
Communiquer le dossier à la fin de l'enquête, ce n'est pas révolutionnaire, mais permettre des demandes d'actes dans le cadre d'une enquête préliminaire, cela ne s'est jamais vu et c'est un élément positif."
NOTE du Cercle
La décision de Jean Claude Marin est révolutionnaire au sens noble du mot et est un signe prémonitoire des propositions du rapport Léger dont la publication été reportée en septembre.
Toutefois, elle va dans le sens de l'arrêt CEDH du 7 juillet 2009 ci dessous
Depuis l’abrogation de l’ordonnance de Colbert et malgré le décret du 9 octobre 1789, l’instruction des affaires pénales était partagée entre le chemin de l’enquête préliminaire , totalement secrète menée par la seule police judiciaire avec des pouvoirs de coercition tels que interrogatoires , saisies et garde à vue et ce sans aucune communication de pièces et de dossier pour les parties si ce n’est la présence d’un avocat aveugle et taisant pendant une demi heure et le chemin , non obligatoire , du juge d’instruction durant laquelle la présence de moins en moins obligatoire de l’avocat était prévue dés la comparution de l’accusée .
En fait, depuis un certain nombre d’années, les enquêtes préliminaires se multipliaient sans aucune garantie judicaire pour le respect des droits fondamentaux au point que de nombreux avocats envisageaient de saisir la cour de Strasbourg pour violation de la vie privée comme d’anciens arrêts le suggéraient
Nouveau
L’ARRET PREMONITOIRE CEDH DU 7 JUILLET 2009
DE GRANDE CHAMBRE MOOREN c. ALLEMAGNE
L’ARRET CEDH DE GRANDE CHAMBRE du 7 JUILLET 2009 MOOREN c. ALLEMAGNE
En ce qui concerne l’impossibilité pour l’avocat de M. Mooren d’avoir accès aux parties du dossier soumises par l’accusation, la Cour rappelle qu’une procédure de recours contre une détention doit être contradictoire et garantir l’égalité des armes entre la défense et l’accusation et que, selon sa jurisprudence bien établie, cette égalité n’est pas assurée si la défense se voit refuser l’accès aux pièces du dossier qui revêtent une importance essentielle pour pouvoir contester la légalité d’une détention.
Elle conclut par conséquent qu’il y a eu violation de l’Article 5 § 4 également sur ce point. cliquer
LES VISITES DOMICILIAIRES FISCALES
L'instruction des affaires pénales EN EUROPE
Diffusion des interventions de
Mme Mireille Delmas Marty
sur la réforme de la procédure pénale
Le rapport LEGER diffusion le 3 septembre 2009
UN PEU D'HISTOIRE
Un texte historique : le décret du 9 octobre 1789
abrogeant l'ordonnance criminelle de Colbert
une analyse du décret de 1789 ,texte fondateur du droit de la défense
Le décret du 9 octobre 1789 opère une rupture de fond avec la procédure criminelle instaurée sous l’Ancien Régime par l’ordonnance de Colbert d’août 1670.
Il introduit des droits fondamentaux nouveaux : notamment,
- le caractère public du procès,
- le caractère contradictoire du procès
- l’assistance obligatoire d’un conseil dès l'instruction
( ce droit a été supprimé en 1793 et repris par la loi Constant en 1897) et
- la suppression du serment de l’accusé,
. la suppression de l’interrogatoire sur la sellette,
. La suppression de la question.
LES POSITIONS DE MME DELMAS MARTY
La phase préparatoire du proçès pénal
par Mme Delmas Marty à l'Institut de France le 25 mai 2009
gràce au compte rendu de J R Tancrède
Né en 1808, avec le code d'instruction criminelle, le juge d'instruction fut longtemps la figure emblématique du procès pénal, car la phase de l'instruction, située entre la découverte de l'infraction et le renvoi en jugement, déterminait bien souvent l'issue du procès. Chargé de l'enquête comme un policier - d'ailleurs qualifié alors d'officier de police judiciaire et placé sous la tutelle du parquet -, le juge d'instruction était néanmoins juge et pouvait utiliser tous moyens de contrainte, y compris la détention. A cette époque, où 40 % des affaires pénales étaient instruites par lui, il passait pour l'homme le plus puissant de France.
Or, aujourd'hui, 96 % des affaires lui échappent. Est-ce à dire que les affaires pénales, devenues plus simples, seraient d'emblée en état d'être jugées sans investigations préalables ? A l'heure de la mondialisation, de la délinquance financière et des grands trafics internationaux, cela semble peu vraisemblable.
Alors, comment a-t-on pu en arriver là ?
Le parquet enjeu de la réforme Pénale
par Mme M.Delmas Marty le Monde 25 mai 2009
Garantir l’indépendance du parquet
par Mme M.DELMAS MARTY le Monde janvier 2009
Code d'instruction criminelle de 1808
Quel a été l'avocat initiateur de ce code ?
GRANDE CHAMBRE CEDH AFFAIRE MOOREN c. ALLEMAGNE 9 juillet 2009
(Requête no 11364/03)
12:52 Publié dans Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : justice, reforme de la procedure de la procédure pénale par delmas marty | Facebook | | | | Imprimer | |
Commentaires
rappel avec police fiscale
Écrit par : Rappel | 08/11/2009
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Écrit par : rappel | 10/04/2014
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