31/08/2010
Ou va-t-on ?
Ou va-t-on ?
Vous êtes de plus en plus nombreux à lire ce blog d’avocat de base et le titre que je vous propose marque une interrogation que nous sommes nombreux à nous poser
Nous savons par notre expérience d’avocat nous défier de la provocation, de la désinformation en clair nous savons faire la part des choses même si nous savons aussi "faire semblant" tout en regardant la vérité en face et notre conservatisme du moins pour notre profession est fondé sur le vieux dicton un tiens vaut mieux que deux tu l’auras
Mais pour la première fois un diffèrent d’importance s’est installé entre nos chefs des banques centrales dont l’influence est inversement proportionnel à leur représentation démocratique
Vous avez été plusieurs à informer de ce nouveau défi que je vous livre dans un article du Temps de Genève , qui ne subit pas l'autocensure ou l'exagération de notre presse nationale.
Fissures dans l’unité des autorités monétaires
Les banquiers centraux se déchirent sur les mesures à prendre
Réunis le week-end dernier,fin aout 2010,dans la station de Jackson Hole, au cœur des Rocheuses, banquiers centraux et économistes ont affiché leur désaccord sur la meilleure façon de prévenir la formation d’une nouvelle bulle financière. Des discussions d’actualité: l’engouement des investisseurs sur les emprunts d’Etat américains pourrait conduire à une panique en cas de relèvement des taux d’intérêt, a prévenu Martin Feldstein, économiste de Harvard.
Deux camps s’affrontent, relève l’agence Bloomberg. Le vice-gouverneur de la Banque d’Angleterre, Charles Bean, a défendu la mise en place de réglementations financières draconiennes afin de dégonfler les bulles en formation. John Taylor, économiste à Stanford a prévenu que l’efficacité de ces outils restait «non établie». Et qu’elles détournaient les banquiers centraux de leur mission: fixer le niveau des taux de façon à ce que ces derniers ne favorisent pas – en premier lieu – la formation de telles bulles.
«Décennie perdue»
Ce conflit souligne les défis qui s’imposent au responsable de la politique monétaire américaine, Ben Bernanke, et à ses homologues: soutenir la reprise économique en mobilisant des mesures de création de liquidités sans précédent, tout en évitant que ceci n’encourage la spéculation.
Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a mis en garde contre l’entrée dans une «décennie perdue» marquée par le marasme économique, si les gouvernements reportent leurs efforts pour réduire leur endettement. Cet appel à davantage d’austérité intervient trois mois après que le responsable de la BCE s’est battu pour éviter à la zone euro de plonger dans une crise de la dette.
Sa position s’oppose également à celle de l’administration Obama, qui se focalise sur la mise en place de tous les moyens possibles pour relancer la croissance, à coups de programmes de relance. «Adopter une telle vision serait très dangereux pour nos économies», a indiqué Jean-Claude Trichet, sans citer de responsables. L’institution basée à Francfort se réunit jeudi.
07:23 Publié dans La fonction d'avocat | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fissures dans l’unité des autorités monétaires | Facebook | | | | Imprimer | |
Commentaires
la différence d'appréciation des banquiers centraux est d'abord fondée sur des divergences d'intérêts nationaux
la FED a pour objectif de soutenir l'activté économique des USA
La BCE de protéger l'europe de l'inflation notamment de l'inflation monétaire
les USA vont tout faire pour se protéger et ce au détriment de l Europe et de la Chine leur plus important créancier
il n y rien à attendre de bon dans les mois à venir
en tout cas merci pour cette info inconnue en france
Écrit par : un point de vue | 31/08/2010
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