10/12/2009
DE LA LOYAUTE DE LA PREUVE 1
Rediffusion après l'information sur le vol de la liste des 3000.
La loyauté de la preuve apportée par l'administration
L'administration peut elle utiliser des preuves
dont l'origine est irrégulière ?
Sujet traité compte tenu de l'actualité européenne et internationale et en préparation du "projet de loi sur la déclaration des soupçons "
- en matière pénale cliquer
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Dès lors que la recherche de la vérité reste l'objectif majeur du procès pénal et du procès en général les questions liées à l'origine et à la valeur de la preuve sont des plus importantes alors qu'elles ne peuvent plus, dorénavant, être dissociées des impératifs d'efficacité et de célérité (3) qui doivent également guider la conduite de la procédure pénale jusqu'à son terme.
Cette préoccupation, qui explique que le panel des réponses pénales se soit largement diversifié au cours des deux décennies écoulées, a pour effet de confier fréquemment à la juridiction de jugement, saisie sur le fondement de l'article 385 du Code de procédure pénale, le soin de trancher d'éventuelles nullités de procédure.
Dans le même temps, la délinquance et la criminalité ont évolué.
En ayant habilement recours aux nouvelles technologies, aussi bien pour commettre les faits que pour tenter d'empêcher l'identification de leurs auteurs et leur permettre d'échapper aux poursuites, elles tendent à revêtir plus largement que par le passé un caractère sophistiqué, occulte, parfois opaque (4).
De son côté, l'accusation souhaite également profiter des avancées technologiques, dans un souci évident d'efficacité.
Du point de vue de la loyauté de la preuve, cette évolution de la délinquance et des techniques d'investigation pose à la Justice la question de l'étendue du contrôle qu'elle exerce sur les preuves qui lui sont soumises, au regard notamment des principes contenus, dans les articles 3, 5, 6, 8 et 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
L'article 6 pose les deux principes d'égalité des armes et de respect du contradictoire qui emportent des conséquences originales, par exemple, sur la définition des règles admises pour recueillir les témoignages, avec le développement de la notion de procès équitable.
En outre, à la différence de l'article 8, il ne prévoit pas de possibilité de déroger aux principes qu'il édicte, hormis celui -limité- de la publicité des débats à l'audience de la juridiction de jugement.
Pour autant, ce texte ne mentionne pas le principe de loyauté, et l'article 14 du Pacte international des droits civils et politiques n'y fait référence qu'en consacrant le droit de chacun à ne pas s'auto-incriminer, tandis que l'article préliminaire du Code de procédure pénale n'y fait pas davantage allusion, alors pourtant qu'il définit les principes directeurs du procès pénal
par M. Pascal Lemoine, conseiller référendaire à la Cour de cassation)
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09/12/2009
Traité de Lisbonne et cour de justice europenne
Le Traité de Lisbonne et la Cour de justice de l'Union européenne
cliquer pour imprimer
LA COUR DE JUSTICE DE L’UNION EUROPEENNE ( CJUE)
Les communiques de presse de la cour
Le Traité de Lisbonne, signé le 13 décembre 2007, par les 27 chefs d'État ou de gouvernement des États membres de l'Union, entre en vigueur le 1er décembre 2009. Il modifie les deux traités fondamentaux que sont le traité sur l'Union européenne (TUE) et le traité instituant la Communauté européenne, ce dernier dénommé dorénavant "Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne"(TFUE) 1.
Le Traité de Lisbonne apporte des modifications quant à l'organisation et aux compétences de la Cour de justice de l'Union européenne.
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30/11/2009
ADIEU CHARLIE ?
REDIFFUSION
-
Le site de travail de la commission sur le blanchiment
Je blogue un article du quotidien suisse LE TEMPS sur le commissaire Mc Creevy , qui a exprimé la volonté politique de poursuivre 15 états de l'union européenne devant la cour de Luxembourg. pour rébellion à la directive "soupçon
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01/10/2009
UN MAGISTRAT DES LUMIERES : JOSEPH MICHEL SERVAN (1737-1807)
rediffusion
Après avoir été avocat à GRENOBLE, JOSEPH Michel SERVAN acquit la charge d'avocat général au Parlement de Grenoble à l'âge de 27 ans.
Qui est JOSEPH MICHEL SERVAN ?
JOSEPH Michel SERVAN, avocat général au Parlement de GRENOBLE prononça à la rentrée solennelle du Parlement de 1767 un discours sur « l’administration de la justice criminelle » qui fit sensation.
LE DISCOURS SUR LA JUSTICE CRIMINELLE (1767)
et l’œil de la justice n’est point celui du cyclope
Ce haut magistrat y faisait sienne les thèses de BECARRIA et réclamait fermement l’abolition de la torture, de l’interrogatoire sur la sellette, du système des « preuves légales » et même de la peine de mort.
A la suite de ce discours, ce grand débat ira en s’amplifiant avec des anti-Beccaria tel que MUYART DE VOUGLANS, JOUSSE et à un moindre degré LINGUET (cliquer) et les pro tels que BRISSOTet surtout notre confrère de La Rochelle ,avocat général du Parlement de Bordeaux, J.M.DUPATY (cliquer) qui fut décrété d‘arrestation en compagnie de son avocat , notre confrère LEGRAND DE LALEU.
En 1767, il se rendit célèbre en défendant une femme protestante qui, suite à la révocation de l'édit de Nantes, avait été abandonnée par son mari. En 1772, alors que le parlement refusait d'accéder à sa requête selon laquelle un cadeau fait par un grand seigneur à une chanteuse puisse être annulée pour immoralité, il démissionna et se retira.
Elu député aux États Généraux de 1789, il en refusa le mandat pour raisons de santé. Par ses écrits et différents projets il participa tout de même au débat concernant la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Il refusa par ailleurs son siège au Corps Législatif en 1807, sous l'Empire. La renommée de Joseph Michel Antoine Servan a égalé celle de Mirabeau au XVIIIe siècle.
La place de l'avocat général Servan dans l'Europe des Lumières mérite d'être redécouverte.
Nous mettons en ligne son magnifique et moderne discours sur LA JUSTICE CRIMINELLE, discours qui fut un des éléments déclencheurs de la révolution judiciaire de 1789.
"la justice dans l'oeuil du cyclope'
07:14 Publié dans Le curseur des libertés, NOTRE HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : justice, europe, france, politique, michaud, joseph servan, grenoble | Facebook | | | | Imprimer | |
01/09/2009
L'instruction des affaires pénales EN EUROPE
Le service des études juridiques du Sénat vient de réaliser une étude de législation comparée sur l'instruction des affaires pénales dans sept pays européens : l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni (Angleterre et pays de Galles) et la Suisse.
Une tribune du Cercle du Barreau sur la reforme pénale
L ETUDE DU SENAT
Le ministère public est il indépendant au sens de la CEDH ?
Le rapport d'étape LEGER (mars 2009)en pdf
Le RAPPORT LEGER Septembre 2009
Pour chacun de ces pays, quatre questions sont examinées : les acteurs de l'instruction, le statut du ministère public, l'indépendance de l'organe chargé de l'instruction, et le lien entre l'instruction et le jugement.
L'analyse comparative montre notamment le rôle croissant du ministère public :
- l'Allemagne et l'Italie ont supprimé le juge d'instruction pour confier l'instruction des affaires pénales au ministère public ;
- la Suisse a récemment adopté un nouveau code de procédure pénale, qui supprime le juge d'instruction au profit du ministère public ;
- le juge d'instruction ne joue plus qu'un rôle réduit aux Pays-Bas et au Portugal ;
- en Angleterre et au pays de Galles, où le juge d'instruction n'a jamais existé et où c'est traditionnellement la police qui mène l'instruction des affaires pénales de façon indépendante, le service national des poursuites coopère avec la police dès le début des enquêtes.
L'Espagne est le seul pays qui confie l'instruction des affaires les plus importantes à un juge.
17:36 Publié dans JUSTICE et LIBERTES, Le curseur des libertés, Les dossiers législatifs concernant les avocats | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jusitce, europe, france, rapport léger | Facebook | | | | Imprimer | |
05/08/2009
Un Retour à la source ?:l'avocat et la morale
Dans le cadre d’une étude en préparation sur « trafin et l’avocat », l’exception, j’ai bien écrit l’exception, est que dans 7 situations, l’avocat a l’obligation de révéler à son bâtonnier et seulement à son bâtonnier des soupçons d’infractions à incidence financière.
Pour ma part, j'analyse ce texte de la façon "étroite" suivante:
L'avocat n'est pas soumis à la réglementation tracfin sauf pour 7 prestations !!
Par ailleurs,le batonnier a l'obligation de vérifier si les conditions légales sont respectées avant de les transmettre au service de renseignement financier national TRACFIN.
Le batonnier est donc bien un filtre et non une passerelle.(en attente du décret en CE)
Ce débat sur la levée du secret professionnel a fait l’objet d’analyses par notre confrère MAURICE GARCON dans son ouvrage, L’AVOCAT ET LA MORALE, bible déontologique pour un grand nombre d’avocats.
Déjà ,à cette époque, il avait soulevé la question du "secret partagé "avec son batonnier .....
L’AVOCAT ET LA MORALE II
Sur le secret :lire pages 125 et suivantes
07:13 Publié dans La fonction d'avocat | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : l’avocat et la morale, justice, europe | Facebook | | | | Imprimer | |
30/07/2009
CEDH La France condamnée pour rétroactivité d'une loi de finances
COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L'HOMME
AFFAIRE JOUBERT c. FRANCE
(Requête no 30345/05)
23 juillet 2009
LA QUESTION DE LA LOI DE FINANCES RETROACTIVE ?
Une loi rétroactive est elle une ingérence dans le droit de propriété ?
Les requérants estiment que le caractère rétroactif de l'article 122 de la loi de finances pour 1997 les a privés de leurs biens dans la mesure où cette disposition a mis fin de manière définitive au litige les opposant à l'administration.
Ils invoquent l'article 1 du Protocole no 1 à la Convention qui se lit comme suit
« Toute personne physique ou morale a droit au respect de ses biens. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique et dans les conditions prévues par la loi et les principes généraux du droit international.
Les dispositions précédentes ne portent pas atteinte au droit que possèdent les Etats de mettre en vigueur les lois qu'ils jugent nécessaires pour réglementer l'usage des biens conformément à l'intérêt général ou pour assurer le paiement des impôts ou d'autres contributions ou des amendes. »
Position de la cour:
"69. Partant, il y a eu violation de l'article 1 du Protocole no 1."
LA TRIBUNE EFI SUR LA LOI RETROACTIVE
CAA BORDEAUX 10 FEVRIER 2004 ° 99BX02419
Par une décision du 23 février 2005- non publiée- le Conseil d'Etat considéra qu'aucun des moyens de cassation soulevés par les requérants n'était de nature à permettre l'admission du pourvoi.
L'ARRET DE LA CEDH
AFFAIRE JOUBERT c. FRANCE (Requête no 30345/05) 23 juillet 2009
LE COMMUNIQUE DE PRESSE
Les faits
Appréciation de la cour
a) Sur l'existence d'un bien au sens de l'article 1 du protocole no 1
b) Sur l'existence d'une ingérence
c) Sur la justification de l'ingérence
i. prévue par la loi
ii. pour cause d'utilité publique »
08:04 Publié dans La justice dans la cité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justice, europe, cour des droits de l homme | Facebook | | | | Imprimer | |
15/07/2009
De la nomination d'un juge aux USA
Live Blogging the Sotomayor Hearings
WASHINGTON — Judge Sonia Sotomayor opened her case for confirmation to the Supreme Court on Monday by assuring senators that she believes a judge’s job “is not to make law” but “to apply the law,” as the two parties used her nomination to debate the role of the judiciary
LE NOUVEAU CONTROLE PARLEMENTAIRE DES NOMINATIONS
Le projet de loi organique établit une liste d'une quarantaine d'emplois ou fonctions particulièrement importantes dont la nomination devra recueillir l'avis public des commissions permanentes compétentes des deux assemblées du Parlement.
il s'agit des dirigeants de grands établissements publics ou de grandes entreprises publiques, comme Electricité de France, la Poste, la Société nationale des chemins de fer français ou la Caisse des dépôts et consignations, ou des présidents d'autorités administratives indépendantes comme le Conseil supérieur de l'audiovisuel, l'Autorité des marchés financiers, l'Autorité de la concurrence ou la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité.
19:46 Publié dans Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justice, europe, france | Facebook | | | | Imprimer | |
01/07/2009
TRACFIN , le soupçon fiscal et le controle fiscal
LES TRIBUNES SUR LA DECLARATION DE SOUPCON
La cellule gouvernementale de lutte antiblanchiment tracfin a reçu plus de signalements d'opérations suspectes en 2008 qu'en 2007 (14 465 au total) mais a transmis moins de dossiers à la justice (359) en vue d'éventuelles poursuites.les avocats ont déposé 3 déclarations, les expertes comptables et cac 24 et les notaires 347 .tracfin fait état d'une recrudescence des fraudes aux organismes sociaux, des vols de métaux et des cas d'exercice illégal de la profession de banquier, pour financer le travail dissimulé ou l'exercice illégal d'une activité. l'immobilier demeure un secteur sensible, comme le trafic de stupéfiants.
Professionnels : vos critères de vigilance
Lire rapport TRACFIN 2008 PAGE 50
- résidents étrangers;
- sociétés écrans;
- intermédiaire français;
- virements internationaux.
un projet de décret sur la déclaration de soupçon
pour fraude fiscale
Le site de travail de la commission sur le blanchiment
L’ordonnance n°2009-104 du 30 janvier 2009 publiée en obligation de la Directive 2005/60/CE du 26 octobre 2005 relative à la prévention de l'utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme va profondément modifier les principes de notre système démocratique car elle oblige un grand nombre de professionnels notamment de la finance, de la comptabilité et du droit à déclarer à une administration non judicaire les soupçons d infractions punissables d’une peine d’emprisonnement supérieure à un an et ce conformément à l’article L 561-15 du CMF
Le rôle de tracfin a été élargi depuis le 1er février 2009 à la fraude et l’évasion fiscale.
22:18 Publié dans a déclaration de soupçon | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tracfin et le contrôle fiscal, justice, europe, france | Facebook | | | | Imprimer | |
23/06/2009
les avocats saluent Mme le président du CHENE
20:55 Publié dans JUSTICE et LIBERTES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : justice, mam, europe, chancellerie, alliot marie | Facebook | | | | Imprimer | |