21/07/2011
l’œil du Bâtonnier et le conseil constitutionnel
la Discipline des avocats et le conseil constitutionnel
rediffusion
« Et l’œil du Bâtonnier n’est point celui du cyclope,
qui ne s’ouvrait que pour choisir ses victimes »??"
repris de Servan 1767 (cliquer)
par Patrick Michaud, avocat
pour lire et imprimer avec les liens cliquer
Le CNB est intervenu devant le conseil comme
cela est possible depuis le 21 juin2011?
20:33 Publié dans Conseil constitutionnel: QPC, DEONTOLOGIE, GOUVERNANCE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : discipline des avocats et conseil constitutionnel | Facebook | | | | Imprimer | |
23/06/2011
La question prioritaire de constitutionnalité :mise a jour
rediffusion
Cliquer
Mise à jour juin 2011
Le conseil constitutionnel a décidé d’autoriser des tierces parties à intervenir volontairement en observation
dans le cadre d’une QPC
Le texte de la décision du 21 juin 2011
la circulaire de la chancellerie d'avril 2010
« Lorsqu'une personne justifiant d'un intérêt spécial adresse des observations en intervention relatives à une question prioritaire de constitutionnalité dans un délai de trois semaines suivant la date de sa transmission au Conseil constitutionnel, mentionnée sur son site internet, celui-ci décide que l'ensemble des pièces de la procédure lui est adressé et que ces observations sont transmises aux parties et autorités mentionnées à l'article 1er. Il leur est imparti un délai pour y répondre. En cas d'urgence, le président du Conseil constitutionnel ordonne cette transmission
Cette avancée des droits est déjà applicable devant la cour européenne des droits de l homme
Un progres pour la défense des libertés par le président du CNB
08:19 Publié dans Conseil constitutionnel: QPC, Droit de l'Homme, Droit financier, Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : justice, qpc, la question prioritaire de constitutionnalité :un nouveau droit | Facebook | | | | Imprimer | |
22/05/2011
Le droit à la liberté d'expression: nouvelles jurisprudences
Le droit à la liberté d'expression
L'exercice de cette liberté comporte
des devoirs
et des responsabilités
mise à jour au 21 mai 2011
Le droit à la liberté d'expression et preuves des faits
La loi sur la presse de 1881 déclarée partiellment
contraire à la constitution
en ce qu’elle limite la liberté d’expression
Un début de détricotage ??
Décision n° 2011-131 QPC du 20 mai 2011
"en interdisant de rapporter la preuve des faits diffamatoires lorsque l'imputation se réfère à des faits qui remontent à plus de dix ans, le cinquième alinéa de l'article 35 de la loi du 29 juillet 1881 a pour objet d'éviter que la liberté d'expression ne conduise à rappeler des faits anciens portant atteinte à l'honneur et à la considération des personnes qu'elles visent ;
que la restriction à la liberté d'expression qui en résulte poursuit un objectif d'intérêt général de recherche de la paix sociale ;
toutefois, que cette interdiction vise sans distinction, dès lors qu'ils se réfèrent à des faits qui remontent à plus de dix ans, tous les propos ou écrits résultant de travaux historiques ou scientifiques ainsi que les imputations se référant à des événements dont le rappel ou le commentaire s'inscrivent dans un débat public d'intérêt général ;
que, par son caractère général et absolu, cette interdiction porte à la liberté d'expression une atteinte qui n'est pas proportionnée au but poursuivi ;
qu'ainsi, elle méconnaît l'article 11 de la Déclaration de 1789" ;
X X X X X X
Le droit à la liberté d'expression et secret des sources
Qui se souvient de Denis Robert, un fou furieux de l’info assigné par clearstream
Ce journaliste avait été assigné en diffamation par Clearsteam,
la cour de cassation l’a blanchi
Cour de cassation,Chambre civile 1, 3 février 2011, 09-10.303, Inédit
Qu'en statuant ainsi, quand l'intérêt général du sujet traité et le sérieux constaté de l'enquête, conduite par un journaliste d'investigation, autorisaient les propos et les imputations litigieux, la cour d'appel a violé les textes susvisés ;
Quelles sont les bornes à ne pas dépasser
Article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme
« 1 Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n'empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d'autorisations. »
« 2 L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles ou pour garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire. »
VIOLATION DU SECRET PROFESSIONNEL
ET SECRET DES SOURCES
annulation de l 'ordonnance courroye
(Cour d’Appel de Bordeaux – chambre de l’instruction – 5 mai 2011 – arrêt n° 298)
La violation du secret professionnel dans le cadre d’une enquête pénale est une infraction d’un notable degré de gravité.
A ce titre, la recherche de l’auteur d’une violation du secret professionnel pourrait constituer un but légitime de nature à justifier une atteinte portée, dans certains cas exceptionnels, au droit éminent d’un journaliste à la protection de ses sources.
En l’espèce, l’enquête policière portait sur la dénonciation pour le moins hypocrite par un particulier de la probabilité, voire simple possibilité, de la commission d’un délit de violation du secret professionnel.
La première condition à la légalité d’une atteinte portée au secret des sources, à savoir l’existence d’un impératif prépondérant d’intérêt public, n’a pas été remplie.
N’a pas été non plus respectée la seconde exigence qui se cumule avec la précédente, à savoir la stricte nécessité et proportionnalité des mesures envisagées au but légitime poursuivi.
Les réquisitions visant à des investigations sur les téléphones des trois journalistes qui ont été prises sans leur accord, en violation manifeste tant de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme que de l’article 2 de la loi du 29 juillet 1881, doivent être annulées.
19:24 Publié dans a-Secret professionnel et Blanchiment, Conseil constitutionnel: QPC, Droit de l'Homme, JUSTICE et LIBERTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : annulation de l ordonnance courroye, secret professionnel des journalistes | Facebook | | | | Imprimer | |
19/03/2011
le conseil confirme les sanctions fiscales/Va t on vers un conflit avec la CEDH?
le conseil constitutionnel a rendu le 17 mars 2011 ses décisions sur la nature des sanctions fiscales
Les questions avaient été posées par le conseil d état le 17 décembre 2010
LES DECISIONS DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
DU 17 MARS 2011
- 17 mars 2011 - Décision n° 2010-103 QPCSociété SERAS II [Majoration fiscale de 40 % pour mauvaise foi] [Conformité]
- 17 mars 2011 - Décision n° 2010-104 QPCEpoux B. [Majoration fiscale de 80 % pour activité occulte] [Conformité]
- 17 mars 2011 - Décision n° 2010-105 QPCM. César S. et autre [Majoration fiscale de 40 % après mise en demeure] [Conformité]
"Considérant que la disposition contestée institue une sanction financière dont la nature est directement liée à celle de l'infraction ;
que la loi a elle-même assuré la modulation des peines en fonction de la gravité des comportements réprimés ;
que le juge décide, dans chaque cas, après avoir exercé son plein contrôle sur les faits invoqués et la qualification retenue par l'administration, soit de maintenir ou d'appliquer la majoration effectivement encourue au taux prévu par la loi, soit de ne laisser à la charge du contribuable que des intérêts de retard s'il estime que l'administration n'établit pas que ce dernier se serait rendu coupable de manoeuvres frauduleuses ni qu'il aurait agi de mauvaise foi ;
qu'il peut ainsi proportionner les pénalités selon la gravité des agissements commis par le contribuable ; que le taux de 40 % n'est pas manifestement disproportionné ;"
Note de P Michaud : ces décisions de conformité sans réserve vont paraître trop rigides à de nombreux lecteurs alors que la jurisprudence de la cour des droits de l homme a condamné de nombreux états qui refusaient au juge le droit de moduler les sanctions
Toutefois , je vous conseille de lire l’analyse des décisions rédigée par les services juridiques du conseil qui apporte des possibilités de souplesse
L’analyse des services juridiques du conseil
MAIS QUE VA DONC JUGER LE CONSEIL SUR LA QPC SUIVANTE
La majoration de 10% en cas de retard de paiement des impôts est-elle inconstitutionnelle ?
Lire la QPC déposée par le conseil d’état le 24 février 2011
Le conseil constitutionnel a jugé conforme à la constitution trois types de sanctions fiscales dans leurs versions antérieurs au Ier janvier 2006
16:56 Publié dans Conseil constitutionnel: QPC, Europe et Justice | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | | | Imprimer | |
10/12/2010
QPC Notre Beccaria est il de retour?
En vertu de l’article 1741 IV du code des impôtsle juge est tenu de prononcer "dans tous les cas" la sanction de publicité du jugement de fraude fiscale,
le conseil constitutionnel a déclaré contraire à la constitution cet article et ce sur le principe de l’individualisation des peines.
Le conseil applique les principes fondamentaux de notre civilisation européenne tels qu'ils avaient été définis notamment par BECCARIA
Décision n° 2010-72/75/82 QPC du 10 décembre 2010
12:42 Publié dans Conseil constitutionnel: QPC, Droit financier | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | | | Imprimer | |
07/10/2010
la retenue douanière sur la sellette de la QPC
rediffusion avec mise à jour
LA RETENUE DOUANIERE SUR LA SELLETTE DE LA QPC
avec JEAN PANNIER, AVOCAT
Recueil de jurisprudence douanière, 1990-2010
Analyse de la décision du conseil constitunonnel
Décision n° 2010-32 QPC du 22 septembre 2010
Sur la retenue douanière prévue par l’article 323 du code des douanes
La capture des prévenus en cas de flagrant délit prévue par l’art 323 §3
est déclarée contraire à la constitution
« Considérant que, dans ces conditions, la conciliation entre, d'une part, la prévention des atteintes à l'ordre public et la recherche des auteurs d'infractions et, d'autre part, l'exercice des libertés constitutionnellement garanties ne peut être regardée comme équilibrée ; que, par suite, le 3° de l'article 323 du code des douanes méconnaît les articles 9 et 16 de la Déclaration de 1789 et doit être déclaré contraire à la Constitution » ;
Article 2.- Le 3° de l'article 323 du code des douanes est contraire à la Constitution.
Article 3.- La déclaration d'inconstitutionnalité de l'article 2 prend effet le 1er juillet 2011 dans les conditions fixées au considérant 9.
XXXXXXX
Monsieur Marc Guillaume a répondu à PO SUR
Cour de cassation chambre criminelle 25 juin 2010 N°: 10-90053
12:44 Publié dans Conseil constitutionnel: QPC, Droit de l'Homme, Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : la retenue douanière, jean panier, po sur, marc quillaume | Facebook | | | | Imprimer | |
01/10/2010
Notre démocratie en marche
Une vraie révolution silencieuse
Notre Démocratie en marche
Je vous livre avec émotion les formidables progrès de notre démocratie judiciaire
Les Avocats de France,
ces gardiens du curseur des Libertés
ces protecteurs légaux
protégeant Nos Libertés
devant le Conseil Constitutionnel
Un progrès pour la défense des libertés
Ces avocats discrets mais
représentant la transcendance du Barreau de France
font plus pour l’avancée des Droits
que nos pavaneurs médiatisés
07:56 Publié dans Conseil constitutionnel: QPC, Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justice, conseil constitutionnel | Facebook | | | | Imprimer | |
29/08/2010
QPC sur garde à vue : les DEUX décisions
rediffusion avec mise à jour
Les tribunes sur la garde à vue
Le Conseil constitutionnel s'est penché, mardi 20 juillet, sur la conformité à la Constitution de la garde à vue française.
Il a rendu un arrêt mais deux décisions le 30 juillet 2010
Le Conseil constitutionnel juge
A ) inconstitutionnelles les gardes à vue de droit commun
mais
B )constitutionnelles les gardes à vue de droit "non commun"
Note de P Michaud
16:18 Publié dans Conseil constitutionnel: QPC, Droit de l'Homme, Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : qpc sur garde à vue, marc guillaume | Facebook | | | | Imprimer | |
21/06/2010
Dénonciation anonyme fiscale
Une dénonciation anonyme peut elle être un élément de l’autorisation d’une visite domiciliaire ?
A quoi sert-il d'expliquer à nos enfants que Vichy, la collaboration, c'est une page sombre de notre histoire, et de tolérer des contrôles fiscaux sur une dénonciation anonyme, ou des enquêtes sur une dénonciation anonyme? Si quelqu'un veut dénoncer, qu'il donne son nom et l'administration garantira son anonymat" Nicolas SARKOZY 30.08.07
Le discours de MR SARKOZY en video
décapant..
L'avocat, le juge et le corbeau par Patrick Michaud
Le droit de visite domiciliaire soumis au conseil constitutionnel
Conseil d’état 9 juin 2010 n°338028
La réponse est non mais......
La jurisprudence précise que le juge ne peut rendre son ordonnance que sur un ensemble d’éléments dont fait partie la déclaration anonyme écrite ou orale à condition d’une part qu elle soit reprise dans un document signe par les agents des impôts – comme un procès verbal- et qu’elle soit corroborée par des éléments de faits.
Note de P Michaud
Nous ne pensons pas que les garanties prévues par nos magistrats soient suffisantes :
il sera necessaire que le juge puisse aussi controler les conditions dans lesquelles ces déclarations anonymes ont ete obtenues et notamment l'identité c'est à dire l'existence du dénonciateur qui désire rester anonyme : c'est le débat actuel sur les conditons d'obtention des preuves notamment des aveux en garde à vue.
Nous avons connu une époque non éloignée ou des "magistrats " s'écrivaient des dénonciations anonymes afin de pouvoir élargir leurs investigations ....
Par ailleurs il ne faut pas confondre la dénonciation d'un délit de fraude ,ce qui peut protéger l'intérêt collectif , et la dénonciation d'un soupçon de fraude ,ce qui peut destabiliser notre démocratie
13:49 Publié dans a-Secret professionnel et Blanchiment, Droit de l'Homme, Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dénonciation anonyme fiscale | Facebook | | | | Imprimer | |
14/06/2010
Une sanction pénale automatique est contraire à la constitution
Une sanction pénale automatique est contraire à la constitution
Qu’en sera t il des sanctions notamment
fiscales automatiques ?
Le juge a-t-il pouvoir de modérer les sanctions fiscales ?
sanctions fiscales :le contrôle judiciaire
Les sanctions fiscales soumises à la CEDH
Décision N° 2010-6/7 QPC du 11 juin 2010 M. Stéphane A. et autres
Le Conseil constitutionnel a été saisi, le 7 mai 2010, par la Cour de cassation, dans les conditions prévues à l'article 61-1 de la Constitution, d'une question prioritaire de constitutionnalité posée par Monsieur A et autres. Cette question était relative à la conformité de l'article L. 7 du code électoral aux droits et libertés que la Constitution garantit.
Le Conseil constitutionnel a jugé l'article L. 7 du code électoral contraire à la Constitution.
L'article L. 7 du code électoral impose la radiation des listes électorales des personnes dépositaires de l'autorité publique, chargées d'une mission de service public ou investies d'un mandat électif public lorsqu'elles commettent certaines infractions.
Cette radiation emporte une incapacité d'exercer une fonction publique élective d'une durée égale à cinq ans.
Le Conseil constitutionnel a repris un précédent exactement transposable (n° 99-410 DC du 15 mars 1999).
Aux termes de cette jurisprudence, la radiation des listes électorales constitue une sanction ayant le caractère d'une punition.
Cette peine est attachée de plein droit à diverses condamnations pénales sans que le juge qui décide de ces mesures ait à la prononcer expressément et sans qu'il puisse en faire varier la durée.
Dès lors, cette peine accessoire, à la fois automatique et insusceptible d'être individualisée, méconnaît le principe d'individualisation des peines.
Elle est donc contraire à la Constitution.
L'abrogation de l'article L. 7 du code électoral prend effet dès la publication de la décision du Conseil constitutionnel.
Toutes les personnes ayant été condamnées à cette peine automatique recouvrent la capacité de s'inscrire sur les listes électorales dans les conditions déterminées par la loi.
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06:57 Publié dans Conseil constitutionnel: QPC, Droit de l'Homme, Le curseur des libertés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : décision n° 2010-67 qpc du 11 juin 2010 m. stéphane a. et autres | Facebook | | | | Imprimer | |