30/03/2016
Secret de l instruction et liberté de la presse (CEDH 29.03.16)
La sanction infligée au journaliste pour violation du secret
d’une instruction pénale était justifiée
Cedh 29.03..2016 Bédat c. Suisse
L’affaire concerne la condamnation d’un journaliste à une amende pour avoir publié des documents couverts par le secret de l’instruction dans une affaire pénale.
La Cour a jugé que la publication d’un article orienté, alors que l’instruction est encore ouverte, comportait en soi un risque d’influer sur la suite de la procédure qui justifiait en soi que des mesures dissuasives, telles qu’une interdiction de divulgation d’informations secrètes, soient adoptées par les autorités nationales.
Tout en admettant que le prévenu pouvait se prévaloir des voies d’action civile pour se plaindre d’une atteinte à sa vie privée, la Cour considère néanmoins que l’existence en droit interne de telles voies de recours ne dispense pas l’État de son obligation positive de protéger la vie privée de tout accusé dans un procès pénal. Enfin, la Cour juge que la sanction infligée au journaliste pour punir la violation du secret et protéger le bon fonctionnement de la justice ainsi que les droits du prévenu à un procès équitable et au respect de sa vie privée, n’a pas constitué une ingérence disproportionnée dans l’exercice de son droit à la liberté d’expression.
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23/03/2016
Nationalite française:une histoire pour les avocats
La nationalité française est un attribut juridique de la personne dont les titulaires sont régis par le Code civil pour leurs droits civils et par la Constitution de la République française et particulièrement son Préambule (Déclaration de 1789 des droits du citoyen) pour les droits civiques ou politiques.
Un certain nombre de normes, de coutumes ou d'usages, souvent appelés culturels, qui participent de la nationalité française, ne sont pas toujours explicitement formulés dans le droit positif, comme le fait de parler la langue française, introduit seulement en 1992 dans l'article 2 de la Constitution de 1958.
On parle de nationalité française, non seulement pour les individus, mais aussi pour les personnes morales (associations,entreprises, navires, avions, etc.) qui relèvent des juridictions françaises et sont régies par le droit français du fait de leurs statuts, de la nationalité du greffe où elles sont immatriculées et de leur domiciliation.
La nationalité française soumet les personnes physiques ou morales qui la possèdent aux droits, usages et obligations attachés à cette nationalité.
Il n'existe pas de nationalité européenne, mais la nationalité française confère à ses titulaires la qualité de citoyen de l'Union européenne, improprement[ appelée citoyenneté européenne, leur conférant le droit d'être électeur et éligibles dans tous les pays de l'Union au Parlement européen et d'être candidat aux postes de fonctionnaires ou magistrats de l'Union Européenne.
La décision du conseil constitutionnel de 23 janvier 2015
1Historique
1.1Avant la France
1.2L'Ancien Régime
1.3De la Révolution française à 1940
1.3.1La Révolution française et la nationalité
1.3.2La nationalité dans le Code Napoléon (1804)
1.3.3Les modifications de la législation jusqu'en 1889
1.3.4La loi de 1889 et ses suites
1.3.5La Première Guerre mondiale
1.3.6La loi de 1927 et ses suites
1.4La nationalité française sous le Régime de Vichy
1.5L'après-guerre
1.6Cas particuliers
1.6.1La nationalité dans les colonies françaises
1.6.2Cas de la Légion étrangère
2Droit actuel de la nationalité française
2.1Nationalité par attribution
2.2Naturalisation par déclaration
2.3Naturalisation par décret
2.4Perte de la nationalité française
2.5Déchéance de la nationalité française
2.6Preuve de nationalité
3Dénombrement
4Droits et devoirs liés à la nationalité française
4.1Droits
4.2Devoirs
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