10/05/2010
De la servitude pour dette…
un peu de philosophie financière
κάποια οικονομική φιλοσοφία
κάποια οικονομική φιλοσοφία
"Nous ne pouvons pas laisser aller l'euro au gré de la spéculation et des intérêts de quelques spéculateurs. L'euro c'est l'Europe, l'Europe c'est la paix sur ce continent. Nous ne pouvons pas laisser défaire ce que les générations précédentes ont construit. C'est ça qui est en cause",.N.Sarkozy
Les mesures de la BCE du 10 mai
Aristote sur la suppression de la servitude pour dette
Solon y met fin par la σεισάχθεια / seisakhtheia, la libération des dettes, l’interdiction de toute créance garantie sur la personne du débiteur et l'interdiction de vendre un Athénien libre, y compris soi-même. Aristote fait ainsi parler Solon dans sa Constitution d'Athènes (XI, 4) :
« J’ai ramené à Athènes, dans leur patrie fondée par les dieux, bien des gens vendus plus ou moins justement (…), subissant une servitude (douleia) indigne et tremblant devant l’humeur de leurs maîtres (despôtes), je les ai rendus libres»
sous l'effet de la crise, la zone euro entame une révolution
l’article 122-2 du traite de Lisbonne
De la certitude financière par standard and poors
OU
De l'immoralité financière par Mr Fitoussi
Nous savons traiter les problèmes de surendettement au niveau national en en trouvant en équité un équilibre entre le créancier, le débiteur et la banque conseil.
Mais qu’en est il au niveau international ?
Le debut d'une (r)evolution ?
la BCE suit la politique de la FED
en rachetant les obligations grecques
La première faillite d’un état européen en 1554 !
05:32 Publié dans Europe et Justice | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fitoussi, servitude pour dette, crise monetaire, union latine, nicolas sarkozy | Facebook | | | | Imprimer | |
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