20/02/2010
Le retour du Judas
La 3éme directive a créé
l’obligation de perfidie,
certains écriront de traîtrise
Je vous livre une réflexion personnelle provoquée par l’intervention
de grandeur unitaire du président du CNB , T Wickers,
devant le conseil de l’ordre de Paris le 17 février 2010
Quelle est donc l’éthique, le sens moral,la probité ,la délicatesse, le sens de l’honneur de ces professionnels dits de confiance qui déposent des déclarations de soupçon pour être de bonne foi afin de bénéficier des immunités pénales , civiles et disciplinaires prévues par l’ordonnance du 29 janvier 2009
et
ce tout en continuant à participer à des opérations ou transactions qu’ils savent illégales alors que de plus ils osent demander des honoraires à leurs clients dénoncés ?
Nous les avocats de France
savons respecter la confiance de nos clients
En les dissuadant de participer à des opérations soupçonnables
Et en refusant de participer à de telles transactions
c'est à dire à ne pas rentrer en relations d'affaires
Nous les avocats de France serons
les hommes et les femmes
de la vraie confiance républicaine
L’avocat : cet insoupçonnable de la République
20:12 Publié dans a déclaration de soupçon | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : justice | Facebook | | | | Imprimer | |
Commentaires
Vous avez totalement raison :
L'avenir de la profession d'avocat va se jouer sur LA CONFIANCE que les citoyens, et clients, sont susceptibles de lui porter.
N'étant pas nommés par l'Etat, les avocats doivent rester très vigilants sur le principe d'indépendance et, surtout, ne pas pouvoir être "soupçonnés" de trahir ceux dont ils ont, a priori, la confiance, c'est-à-dire leurs clients.
J'ai le sentiment que, tôt ou tard, la différence entre les professions du droit qui sont encore en compétition va se faire à ce niveau là : la faculté d'inspirer la confiance, et de la mériter.
Écrit par : la confiance | 22/04/2010
Répondre à ce commentaireC'EST CLAIR !
La différence entre les professionnelss du droit se fera nécessairement sur le critère de la confiance :
. ceux qui seront nommés, protégés,contrôlés par l'Etat, avec un statut d'officier public, qui ne seront que le bras de l'Etat,aux ordres de celui-ci, y compris dans les excès d'autoritarisme, les excès de pouvoir, les atteintes à la vie privée et aux libertés fondamentales, lesquels, nécessairement, ne pourront pas mériter la confiance des citoyens conscients de leurs droits fondamentaux,
.et ceux qui, tout en étant soumis à une déontologie et un éthique impeccables, seront les gardiens vigilants des droits des citoyens, lesquels, seuls, seront dignes de confiance.
Ce critère de la CONFIANCE sera, évidemment, déterminant dans les périodes difficiles et chaque fois que l'Etat tentera d'imposer ses vues par des procédés illégitimes ou déloyaux.
Écrit par : C'EST CLAIR ! | 25/04/2010
Répondre à ce commentaireMais qui a une déontologie et une éthique impeccables? Répondez vite svp, le suspens est insupportable...
Écrit par : Antoine | 26/04/2010
Répondre à ce commentaireTout le monde l'a évidemment bien compris : ce sont les avocats, professionnels indépendants, qui sont soumis à cette déontologie et cette éthique "impeccables", même si, dans la pratique, quelques écarts sont naturellemet à déplorer.
Mais le socle déontologique de leur pratique est parfait, contrairement à celui des "officiers publics", CONTROLES par l' Etat
TEXTE MODERE
L'avenir du service juridique en France, comme dans les démocraties évoluées où la liberté et les droits des citoyens sont des valeurs fondamentales, est évidemment aux avocats, lesquels, par leur indépendance, ont seuls les moyens de veiller au strict respect du droit et de garantir les citoyens
TEXTE MODERE
Écrit par : C'EST CLAIR ! | 26/04/2010
Répondre à ce commentaireJ'avais cherché des institutions pétries de pureté et la seule trouvée a son siège social à Rome. Très grand merci pour cette immense révélation. Dire que j'aurai pu mourir sans savoir que tous ceux qui portent des robes noires sont des saints. Encore grand merci...
Écrit par : Antoine | 26/04/2010
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